Le coin du libraire : Poliedrum – Tome 2 – La prophécie du héros

Il y a peu, je m’étais attelé à la lecture du premier tome de Poliedrum. On y parle de jeu de rôle, de jeu vidéo, d’aventure fantastique et d’héroic-fantasy avec des adolescents qui atterrissent dans un monde de jeu vidéo. Et je me souviens que cette lecture était laborieuse avec une histoire dont la finalité semblait cousue de fil blanc. Voyons ce que sa suite va nous proposer.

Thimoty, Nathan, Matheus et Melissa sont enfin entrés dans Poliedrum. Ils peuvent enfin voir de leurs yeux ce monde que Lionel Savage avait créé. Sauf que les choses vont s’emballer assez vite. Thimoty va voler la tablette contenant le cœur technologique de Poliedrum pour tenter de retourner chez lui pour sauver son père tandis que le reste du club de l’arrière-boutique va rejoindre les chevaliers gamers dans leur lutte contre Faedrock L’immortel. Mais Thimoty va découvrir que Poliedrum cache bien des secrets dans cette tablette. Et surtout, la chanson du héros qui annonçait la venue de nos quatre amis n’est pas des plus joyeuses : l’un mourra, deux seront piégés et le dernier sera le vrai héros. Pourront-ils changer le destin que leur a réservé le créateur ? Seront-ils assez forts et unis pour tous se sauver … rien n’est moins sûr.

Au début de ma lecture de ce deuxième tome de Poliedrum, j’ai eu les mêmes soucis qu’avec le premier : histoire lente et laborieuse, pas ou peu d’action, une mise en avant superflue de background … Bref, j’ai mis pas mal de temps pour lire les premières 100 pages alors qu’en temps normal j’avale le même nombre en moins d’une heure. De plus cette partie continuer à conformer mon idée sur la fin de l’histoire … Pas génial donc.
Mais d’un coup, l’histoire c’est mise à bien évoluer et surtout bien plus rapidement. Les événements s’enchaîne, les découvertes aussi, des personnages apparaissent et surtout sont bien écrits ce qui donne vraiment envie d’en savoir plus sur eux. En fait, la tension que subissent les personnages devient presque palpable. Thimoty se change graduellement en monstre mais découvre les premiers secrets de la tablette mais rencontre aussi Leena qui a des souvenirs du monde humain, Nathan ne veut plus que jouer les héros pour impressionner Beli et vaincre des monstres même cela signifie tuer son ami, Matheus veut protéger Melissa et cette dernière veut sauver Thimoty. Ces quatre histoires s’entremêlent très bien et surtout il n’y a quasi plus de temps mort.

L’histoire avance à un rythme bien plus rapide et même les pauses sont utilisées à bon escient pour faire avancer l’intrigue finale. En parlant de cette dernière, je l’ai vue évoluer de façon plus complexe que je ne l’imaginais au départ et même si j’en avais prévu une partie, elle reste un sacré twist pour moi. Je dois reconnaître que je ne l’avais pas vu venir dans le sens qu’elle a pris. D’ailleurs, cette fin qui finit de façon très brute laisse un goût d’inachevé dans la bouche appelle un troisième tome à bras ouverts. J’espère que Rafael Abalos, l’auteur de ce roman, finira par l’écrire car je voudrais vraiment avoir une suite aux aventures du club de l’arrière-boutique et savoir ce qu’il adviendra deux.

Au final, j’ai dévoré les 350 dernières pages de ce livre en une soirée tant j’étais emporté par l’intrigue. On peut considérer que le premier tome de Poliedrum n’est qu’un gigantesque prologue qui n’est quasi pas nécessaire et aurait pu être raconté dans un simple chapitre de ce second tome (ce qui est un peu le cas finalement). C’est ce second tome qui mérite vraiment à être lu pour les amateurs de bonnes histoires. Il regroupe tous les éléments qui font passer un très bon moment et je ne peux que le conseiller.

Par YellowMan

Retrogamer, fan de SEGA depuis toujours et spécialiste des jeux de combats.

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