Le coin du libraire – A l’heure où je succombe

Pourquoi s’attardons-nous si souvent sur des romans de type horreur ou thriller ? Je me suis posé la question dernièrement car même si j’ai beaucoup d’autre types de romans dans ma bibliothèque, ceux-ci occupent une place particulière. Et c’est à cause de ce frisson qui vous glisse le long du cou en cours de lecture que j’adore particulièrement ces genres. Voici donc arrivé dans mes mains « A l’heure où je succombe », un roman de Jean-Pierre Favard qui est un auteur que je ne connaissais pas ou prou. Enfin, jusqu’à maintenant…

 

 

Une maison à la campagne, deux amis et leur petite amie, l’été et les vacances. Tout cela serait normalement du meilleur augure. Sauf que pour l’un de nos protagonistes, cette maison est un lieu qui lui rappelle de mauvais souvenirs. C’est dans cette maison de campagne isolée dans la forêt que sa sœur a disparu 10 ans plus tôt dans de mystérieuses circonstances. Et s’il a l’espoir de tirer un trait sur ce passé et d’exorciser ses démons, ceux-ci se rappelleront assez vite à sa mémoire.Apparitions, portes scellées, livres de sorcellerie …. De nombreux évènements étranges subviennent et vont vite transformer ce sympathique séjour en cauchemar.

Voilà un roman au déroulement et au style assez difficile à décrire. Mais avant toute chose, je l’ai vraiment apprécié dans sa globalité même si j’avoue avoir eu du mal à certains moment. Le style est clair et surtout vous emporte complètement dans l’histoire dès que celle-ci est lancée. Cependant il y a de gros passages plus calmes pour poser l’histoire et remettre de la pression sur le lecteur ce qui renforce encore l’aspect thriller. Mais là où le récit a failli me perdre, c’est lorsque l’auteur commence des explications historiques détaillées sur les druides et autres. Là j’avoue que c’était un peu (beaucoup même) indigeste. Aussi, un passage m’a complètement perdu dans ce que j’appellerais le passage en rêve qui m’a quelque peu confus sur la réalité de l’histoire.

Mais autrement, j’ai fortement apprécié le rythme crescendo puis en dent de scie du récit et la façon dont l’auteur aime à jouer avec les nerfs du lecteur. Loin de s’amuser avec des jump-scare ou ce genre de choses, il réussi à distiller par petites touches les présences et les sentiments de surveillance ou de perte de contrôle progressive dont sont victime les protagonistes. Au final je qualifierais ce roman de pas mal mais peut un peu mieux faire, surtout avec un twist final malheureusement un poil trop prévisible à mon goût.

Par YellowMan

Retrogamer, fan de SEGA depuis toujours et spécialiste des jeux de combats.

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