Quand on pense que Super Mario Bros. a déjà 30 ans, c’est difficile de se l’imaginer. Surtout si vous êtes comme dans mon cas et que vous avez quasiment le même âge. Je dois bien avouer que je n’ai que très peu de souvenirs de l’arriver de la NES dans notre famille. J’étais bien trop jeune pour que cela me marque durablement.
En revanche, il est assez évident que la NES aura occupé une grande partie de mon temps libre à l’époque, ce qui a cet âge là, veut quasiment dire tout le temps. J’ignore si cela aura grandement influencé mon parcours de joueur, mais il est évident que mon amour pour les jeux de plate-forme provient de mes nombreuses parties à arpenter les mondes de Super Mario Bros.
Encore aujourd’hui j’y repense avec nostalgie. Je n’ai pas particulièrement un souvenir précis à vous raconter, mais je sais que ce jeu m’a fait découvrir beaucoup de choses. Certaines dont je n’ai pris conscience qu’assez récemment en me penchant sur l’histoire de ce petit bonhomme à salopette.

Tout ce que je souhaitais durant mon jeune âge, c’était de me lever le matin et après mon petit déjeuner, de plonger ma cartouche dans la console et d’aller m’amuser à sauter sur des Goombas. Je me souviens encore que dans ce temps là passait à la télévision le dessin animé de Super Mario Bros. Donc après avoir vu un épisode, c’était parfois l’excuse toute trouvée pour aller jouer une petite partie.
En prenant un peu de recul, je me dis que même si ce n’est pas le jeu en soi qui m’a fait aimer le jeu vidéo, cela y a en tout cas fortement contribué. On ne peut pas passer autant de temps sur un jeu sans qu’on en ressorte marqué.
Intuitivement, encore aujourd’hui cela reste un jeu que je peux sortir et brancher sur ma télévision pour partager un moment avec mes enfants. Leur faire découvrir un média que j’affectionne et qui reste motivant chaque jour. Alors quand je regarde mes enfants jouer à un jeu que j’ai moi-même pratiqué il y a maintenant 30 ans de cela, je me dis que ce petit plombier risque d’être encore là pendant très longtemps.