L’Histoire de God of War aux Éditions Pix’n Love : notre avis

Un ouvrage tout en brutalité !

Il est indéniable que Pix’n Love fait partie de ses éditeurs qui aiment bien surprendre leurs lecteurs. Et lorsqu’on se penche sur les collections qu’ils nous proposent, il devient évident que leur catalogue est d’une grande richesse. Leur force est notamment de proposer une grande variété d’ouvrages, allant de l’histoire d’un constructeur, voire d’un éditeur, en passant par des biographies des grands noms du jeu vidéo. Ponctuellement on peut même y dénicher des collaborations pour des ouvrages officiels sur un sujet spécifique.

Quand l’existence de L’Histoire de God of War a été dévoilé par Pix’n Love, il pouvait être évident de se dire que l’éditeur a voulu profiter de l’engouement médiatique autour de la sortie d’un nouvel épisode de la série sur Playstation 4. Une démarche logique mais qui laissait craindre l’édition d’un produit opportuniste et rempli d’informations déjà connus de tout le monde.

Une crainte quasiment infondée quand on connait bien les ouvrages issus d’une maison d’édition tel que Pix’n Love. Il suffit ensuite de se pencher sur le nom qui figure sur la couverture de l’Histoire de God of War, pour en être encore plus persuadé. Son auteur est en effet Alexandre Serel, que les fidèles lecteurs de Pix ont pu connaître au travers de son ouvrage sur l’Histoire de Tomb Raider. On a pu être à même d’applaudir la rigourosité de son travail et de ses recherches dans ce dernier, ce qui ne pouvait que présager du bon pour ce nouvel ouvrage.

Un ouvrage tout en brutalité !

Comme souvent quand on aborde une licence aussi connue que God of War, on est en droit de se demander ce qui peut justifier l’écriture d’un livre sur son histoire. Une question que pourrait éventuellement se poser un néophyte un peu naif, mais en se penchant sur l’histoire du jeu vidéo on est vite amené à se rendre compte qu’il y a parfois plus à découvrir qu’on ne le pense. Car derrière les machines à billets que sont des marques comme Sony ou Playstation, il y a aussi des créateurs qui agissent dans l’ombre et dont la seule envie, c’est de développer et faire connaître leur univers. C’est ainsi qu’au travers de cet ouvrage sur l’histoire de Gof of War il y a un nom qui apparait très souvent, celui de David Jaffe. Et pour cause, une grande partie des pages lui sont dédiée.

Un nom qui sera probablement inconnu de la majorité des lecteurs et qui est pourtant inséparable de celui de God of War. David Jaffe n’est autre que le créateur de la série et c’est à lui qu’on doit en grande partie les aventures de notre cher Kratos. En sachant ça il devient évident de comprendre pourquoi on s’arrête tellement sur le parcours de cet homme. Et comme bien souvent avec les créateurs talentueux, on s’aperçoit que rien ne le prédestinait à une carrière dans le jeu vidéo. Jaffe est entré dans cette industrie par la petite porte, tout en restant par la suite dans l’ombre de ses créations. Un poids parfois difficile à porter et qui a marqué la licence God of War. Une évidence quand on s’attarde sur l’historique de la série qui nous est dépeint par l’auteur, en découvrant l’étendu du rouleau marketing mis en place par Sony pour promouvoir une licence qui deviendra vite le fer de lance de la monté en puissance de la Playstation 2.

Ainsi l’Histoire de God of War ce n’est pas seulement une succession d’évènements incroyables, mais aussi un récit comprenant des petits détails qu’on ne connait pas forcément, et qui ont tout autant contribué à façonné cette série de jeux. Le superbe travail de recherche de l’auteur et son condensé pour rendre le tout plus digeste, nous permet donc de replonger dans une licence qu’on peut penser connaître sur le bout des doigts et qui pourtant recèle en soi un grand nombre de surprises.

Par Cédric Fischer

Rédacteur en chef

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.