Test – Amazing Princesse Sarah : une belle paire d’old school

Ce qui peut paraître étonnant dans Amazing Princess Sarah, c’est que comme son nom peut l’indique, il s’agit d’y incarner une belle demoiselle qui jouera le rôle de l’héroïne prête à tout pour aller sauver son père, le Roi. Un jeu qui lorgne vraiment du coté des vieilles productions old school, que ce soit visuellement ou sur le plan de la jouabilité.

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Un peu comme avant

Vous êtes la princesse et vous allez devoir vous farcir cinq châteaux, ponctué à chaque fois d’un Boss afin d’aller sauver le Roi qui se trouve forcément dans le dernier. L’ultime défi étant de pouvoir se friter avec Lillith, la démone en chef du coin, mais avant ça encore vous faudra t’il le courage de vous taper plusieurs fois de suite le jeu, afin d’accumuler assez d’expérience pour avoir le droit de l’affronter. Un stratagème qui est clairement là pour allonger la durée de vie de Amazing Princess Sarah, mais autant être tout de suite en vous disant que cela fonctionne plutôt bien en faite.

La faute en revient à un gameplay réduit à sa plus simple expression, mais avec lequel il y a vraiment moyen de s’amuser. En tout cas si on est friand des jeux de plate-forme action dans lesquels il ne faut pas avoir peur de mourir. Sur le fond, notre cher Sarah va pouvoir taper sur les ennemis avec une petite épée, ainsi que sauter sur les plates-formes pour avancer dans le donjon. Comme on vous le disait, Amazing Princesse Sarah tente vraiment de renouer avec les bases d’un jeu d’aventure de l’époque 8 ou 16 bis. Mais à la différence de toutes les productions en pixel-art de ces dernières années, le jeu possède ce petit quelque chose qui fait qu’on a toujours envie de revenir et cela malgré sa flagrante redondance.

Certains passages demanderont un peu de doigté
Certains passages demanderont un peu de doigté

Un peu plus en détails

Ce qui fait qu’on a toujours envie de rejouer à Amazing Princess Sarah, c’est que le jeu ne nous tient jamais par la main. Malgré son apparente simplicité, la difficulté augmente assez rapidement, sans pour autant être insurmontable. Les mécaniques qu’on va devoir affronter sont rarement très punitives, ce qui fait qu’avec trois ou quatre heures devant nous, il sera possible de finir l’aventure une première fois. Hormis les quelques passages de plates-formes qui vont nous demander un peu de dextérité, la seule chose qu’on va devoir vraiment apprendre à maîtriser c’est la possibilité de ramasser le corps de nos adversaires, afin de pouvoir les projeter sur d’autres ennemis. Cela va surtout être grandement utile contre certains Boss.

Notre personnage va pouvoir prendre en expérience, afin d’atteindre son niveau maximum et avoir la possibilité d’affronter le dernier Boss du jeu. Mais avant ça, il va falloir terminer le jeu en passant à travers ses divers donjons, qui soyons franc, ne sont pas d’une grande originalité. On aura le château d’eau, de glace, de lave et ainsi de suite. La petite pointe d’originalité viendra du New Game+, qui nous permettra de débloquer un nouveau type de personnage à chaque fois qu’on arrivera au bout du jeu. Il s’agit en faite d’une variante de Sarah qui aura à chaque fois une nouvelle pénalité. La première qu’on débloquera par exemple, sera une Sarah qui sera tout le temps poursuivi par un fantôme, qui bien évidemment nous fait prendre des dégâts si on le touche. Ainsi, à chaque nouvelle partie, Amazing Princess Sarah offre une jouabilité similaire mais avec une difficulté revue à la hausse.

Ho les belles miches… de pain

Il faut bien admettre que la première prise en main du jeu de Haruneko Games est assez particulière. On reste sur la sensation d’avoir déjà vu ce type de jeu des centaines de fois par le passé. Ce qui n’est pas particulièrement faux, mais si l’on arrive à mettre ça de coté on peut se focaliser sur un jeu assez demandant sans pour autant être très frustrant. Certains moments demanderont un peu de patience pour être traversé, mais les points de contrôle étant relativement bien placé dans l’ensemble, cela n’est pas un gros handicap. Le seul point un peu agaçant mais qui aura tendance à se réduire avec le temps, c’est le léger flottement que peut avoir notre personnage à la réception d’un saut. C’est quelque chose qui disparait avec un peu de pratique et qui n’entachera pas vraiment nos parties. Et devant les dizaines d’heures de jeu que peut potentiellement nous offrir le jeu, du moins pour les joueurs un poil persévérant, autant dire que c’est un détail.

 

En conclusion

Même si l’on peut clairement dire qu’Amazing Princess Sarah n’est pas exempt de défauts, surtout que le jeu ne réjouira pas forcément tout le monde, mais cela reste quand même un titre très sympathique si on a l’envie et la persévérance de s’adonner à un jeu de plate-forme un poil exigeant. Il faut clairement avoir le goût de refaire plusieurs fois la même chose, mais à chaque fois avec des petites variances, mais c’est typiquement le genre de jeu qu’on achète en sachant ce qu’on aura entre les mains. Rien de plus et rien de moins, et c’est déjà bien suffisant ainsi.

Par Cédric Fischer

Rédacteur en chef

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