Connu surtout pour avoir fait le bonheur des possesseurs de Nintendo DS, Animal Crossing à pourtant un long passif sur les consoles du constructeur, puisque c’est sur la Nintendo 64 qu’a pu voire le jour le premier opus de la série. Son succès n’est donc plus à démontrer et l’épisode 3DS était dotant plus attendu, car c’est finalement sur portable que le concept montre tout son potentiel. Plusieurs mois après la sortie au Japon, c’est donc au reste du monde de pouvoir enfin mettre la main sur Animal Crossing : New Leaf.
Plein de choses à faire
Bien heureux celui qui pourra décrire en quelques lignes toutes les possibilités offertes par Animal Crossing, tellement celles-ci sont nombreuses. Chaque aventure débute de la même manière, avec notre personnage qui arrive en train dans une ville rempli d’animaux en tout genre, mais à partir de là chacun sera libre d’y faire un peu près ce qu’il souhaite. Conformément au principe d’un jeu bac à sable, Animal Crossing : New Leaf laisse au joueur le choix d’arpenter son monde comme il le désire, tout en interagissant avec ses habitants. Qu’on soit collectionneur d’objets, pêcheur du dimanche ou encore amoureux des interactions sociales, tout le monde ou presque pourra y trouver son compte. Un micro-cosmos qui vous appartient et que vous allez pouvoir personnaliser à votre envie. Et cela tombe bien, car c’est justement cet aspect là que Nintendo à décidé de mettre l’accent.
On aura souvent reproché à la série de ne pas beaucoup évoluer, en se cantonnant à rajouter seulement quelques nouveautés par-ci par-là au fil des épisodes. Pourtant avec New Leaf, s’ouvre l’opportunité de devenir maire de notre petite bourgade et mine de rien, cela change pas mal de choses. Cette nouvelle fonction, attribuée au premier joueur de la cartouche, permettra d’avoir la main mise sur la personnalisation de la ville. En plus de la construction de nouvelles boutiques, se débloquant selon nos interactions avec la faune locale, il sera aussi possible de rajouter des éléments décoratifs, comme des bancs, une horloge, des lampadaires, voire des ponts pour améliorer les déplacements sur la carte. Un coté Sim City qu’on ne reniera pas et qui permet de s’approprier encore un peu plus notre petit univers.
Styliste de rêve
Les habitués ne seront pas grandement dépaysés et pourront retrouver des têtes bien connues, puisque des personnages comme Resetti ou Tortimer sont encore de la partie. Le célèbre Tom Nook fait également son retour, mais celui-ci à changé de branche puisqu’il est maintenant entrepreneur dans l’immobilier. Il vous permettra de construire et d’agrandir votre demeure, mais aussi d’en personnaliser l’extérieur, en changeant le style du toit ou de la devanture, votre boite aux lettres, votre cadre de porte et ainsi de suite. Par la suite il sera même possible de rendre jaloux vos voisins en transformant votre maison en maison japonaise ou en château. Une amélioration qu’on attendait depuis longtemps et qui est enfin introduit avec Animal Crossing : New Leaf.
Sur le fond, le jeu n’a pas grandement changé puisqu’il est toujours demandé de collecter une foule de choses, allant de certains types de meubles spéciaux jusqu’à des poissons ou insectes rares pour agrémenter les collections du musée. Bien que le concept d’Animal Crossing soit adapté pour jouer sur de courtes sessions, il faut reconnaître que le jeu à de quoi nous tenir en haleine pendant un bon moment. Surtout que le contenu change en fonction des saisons, mais aussi avec la mise en place d’un grand nombre d’évènements directement liés au calendrier. Un bon moyen de rester en contact avec les habitants de votre ville, tout en engrangeant encore plus de clochettes, permettant d’acheter toujours plus d’objets et de meubles que vous pourrez échanger et vendre à d’autres joueurs.
Shopping, encore du shopping
Une allée marchande fait également son entrée, avec plusieurs nouveaux bâtiments qui viendront s’y greffer au cours de votre aventure. Comme le magasin de chaussures qui vous aidera à trouver bottes à vos pieds, l’institut des rêves pour visiter des villes voisines, voire une discothèque pour retrouver le DJ Kéké. L’ajout le plus marquant reste néanmoins l’île paradisiaque, avec ses plages de sable fin remplies d’insectes et de fruits qui feront le bonheur de votre porte-monnaie. Les plus téméraires pourront participer aux mini-jeux, comme la chasse aux insectes ou en éclatant des ballons, qui vous aideront à gagner des médailles qui seront échangeables contre des objets rares ou précieux. Les amoureux du grand large pourront aussi s’acheter un beau maillot et aller faire trempette dans l’eau, tout en plongeant sous l’eau pour explorer les fonds marins. Une multitude de petits rajouts, certes simples, mais qui ne feront qu’augmenter notre sentiment de sympathie envers Animal Crossing : New Leaf.
Mais le jeu ne serait pas ce qu’il est sans une grande part d’interaction sociale. L’échange avec d’autres intervenants est ce qui fait un des charmes incontestables d’Animal Crossing, surtout que la 3DS possède des fonctionnalités qui favorisent grandement la chose. Il est bien entendu toujours possible d’ouvrir ses portes pour que nos amis puissent venir faire un tour chez nous, ou maintenant de jouer à des mini-jeux ensemble, mais c’est avant tout le StreetPass qui apporte une nouvelle dimension au jeu. Chaque fois que vous croisez une autre personne possédant Animal : Crossing New Leaf, ses données seront directement télécharger comme une maison témoin que vous allez pouvoir découvrir dans la zone dédiée à cet effet. Jusqu’à cinquante logis pourront ainsi être stocké et visiter à votre bon loisir. L’intérêt étant que vous pourrez directement acheter les décorations qui seront exposées, permettant ainsi de découvrir des objets qui vous auraient été jusqu’à lors inaccessible.
En conclusion
Sans changer complètement les bases qui ont fait de la série un succès phénoménal, Animal Crossing : New Leaf arrive à se renouveler au travers de quelques nouveautés bien pensées, rendant cet opus pratiquement indispensable. Toujours aussi mignon et agréable à prendre en main, on pourrait presque dire que le jeu en solo se suffit à lui-même, mais cela serait passer à coter d’un grand nombre de possibilités, aussi bien en ligne qu’en StreetPass, amenant le jeu à un tout autre niveau. Qu’on soit un fan invétéré de la série ou qu’on s’y adonne pour la première fois, il faut bien reconnaître qu’on y prend beaucoup de plaisir.