Test – Beach Buggy Racing : Mario Kart à la plage

Des bonus en caisse, comme chez Mario Kart

Il est assez fréquent de voir que les jeux qui ont un peu de succès sur les appareils mobile, soient ensuite portés sur PC et consoles de salon. Ce n’est donc pas étonnant que Beach Buggy Racing pointe le bout de son nez sur Playstation 4 et Xbox One. Reste à voir de quoi il en retourne.

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Comme chez le voisin

Bien entendu, quand on parle d’un Mario Kart-like il est bien difficile de s’imaginer autre chose qu’un jeu de course aux maniements très orienté vers des sensations proche de l’arcade, avec des bonus à ramasser pendant la course et qu’il faut envoyer sur ses adversaires. Il ne sera donc pas très étonnant de vous dévoiler que Beach Buggy Racing entre complètement dans ce cas de figure. Mais la surprise reste que le jeu de Vector Unit va un peu plus loin dans ce concept, en ne se bornant pas à simplement cloner le mastodonte de Nintendo. Avec pas loin d’une trentaine d’armes et capacités à utiliser, les possibilités de mettre à mal les concurrents sont plutôt diversifiées.

Même si l’on retrouve les grands classiques comme des missiles, un bouclier de protection ou autres boost de vitesse, on a tout de même à coté des compétences un peu plus variées et moins habituelles. Entre les tremblements de terre et l’étourdissement général, on aura aussi des changements de gravité et le moyen de transformer nos véhicules en taureau qui fonce droit devant nous. Ce qui se révèle assez amusant, alors qu’on peut également à coté de ça énumérer que chaque pilote possède sa propre et unique capacité. La vahiné par exemple, pourra laissée un champ de fleurs dans le tracé de sa voiture, afin de ralentir les engins qui rouleraient dedans par inadvertance. Une idée originale et qui fonctionne vraiment bien.

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Ce n’est pas la folie, mais c’est joli

Beach Buggy Racing n’est pas ce qu’on pourrait désigner comme une claque graphique, mais dans l’ensemble la réalisation est honnête. Le jeu tourne assez bien et on n’est jamais dérangé par d’éventuels ralentissements et cela même si on joue avec des amis en écran splitté. Ce qui est toujours un bon point pour ce type de production. La quinzaine de circuits à débloquer ne sont certes pas des plus originaux, avec les sempiternels monde de glace, du volcan, la forêt et ainsi de suite. Mais même s’ils sont parfois très courts également, leur rendu est assez bon et on s’amuse à les traverser. Surtout que leur tracé comporte parfois quelques bonnes surprises.

Ce qui pourrait être regrettable par contre, c’est le faible nombre de véhicules qui se met à notre disposition. Avec seulement huit voitures et une dizaine de pilotes, cela peut vite se montrer un poil maigre sur le court terme. Heureusement, la personnalisation des engins offre une bonne alternative et le fait de devoir débloquer les personnages dans les divers championnats, permet d’offrir aux joueurs une bonne dose de progression. La satisfaction d’avancer et de gagner petit à petit du nouveau contenu est toujours plus gratifiant.

Et autant dire que Beach Buggy Racing n’en manque pas vraiment, avec plusieurs modes différents. Si l’on peut regretter l’absence d’un multi en ligne, il faut tout de même souligner l’effort d’avoir inclus un mode en écran splitté avec le plaisir de pouvoir jouer à quatre sur Playstation 4 et jusqu’à six manettes sur Xbox One. À coté de ça, il y aura le mode carrière qui se trouve être le mode principal du jeu, avec des courses et des épreuves qu’il va falloir remporter. Afin de gagner de l’argent pour la customisation des véhicules, mais surtout pour affronter les boss et pouvoir débloquer les pilotes. On aura en plus de ça, un défi journalier à remplir pour gagner une belle somme d’argent, ainsi que les courses rapides. Mais surtout un mode championnat avec plusieurs catégories par véhicules. De quoi faire pendant plusieurs heures et on aurait tord de s’en priver.

Des bonus en caisse, comme chez Mario Kart
Des bonus en caisse, comme chez Mario Kart

Un ordinateur un peu trop fortiche

Ce qu’on pourrait vraiment reprocher au jeu de Vector Unit, c’est peut-être sa trop grande difficulté. Notamment pendant les championnats et les courses avancées, avec des concurrents qui vous feront régulièrement mordre la poussière. Autant vous dire tout de suite que si vous ne passez pas par la boutique pour améliorer vos engins, il sera pratiquement impossible de terminer dans le top du podium. Alors quand en plus, le jeu se permet d’utiliser à outrance les divers bonus, il faut vraiment s’armer de patience et de beaucoup de chance pour arriver à quelque chose. Il faudra donc une bonne dose de persévérance pour arriver à se depètrer de certaines situations. Et la plupart du temps cela voudra dire de recommencer entièrement la course depuis le début, car certains circuits ont la fâcheuse tendance à être très court et le moindre missile perdu nous amène à la fin du peloton. Ce qui en général veut dire qu’on n’a aucune chance de rattraper notre retard.

Cela s’explique clairement par le fait que le jeu d’origine sur mobile était un Free-to-play, avec bien évidemment une boutique par laquelle on devait payer avec de l’argent réel. Il fallait donc obligatoirement que le joueur rencontre une certaine difficulté à avancer, afin de le titiller pour qu’il investisse un peu dans le jeu. Cela en résulte donc directement sur les portages sur consoles de salon. Cela ne gâche en rien le jeu en soi mais un nouvel équilibrage n’aurait pas fait de mal, surtout pour le rendre un peu plus accessible et notamment pour les débutants ou les plus jeunes.

 

En conclusion

Devant une concurrence quasiment inexistante sur PS4 et Xbox One, il faut dire que Beach Buggy Racing n’avait pas grand-chose à prouver. De là à dire qu’il s’agit d’un incontournable, c’est un pas qu’on ne franchira pas. Pourtant le jeu ne manque pas de charme et il devrait réussir à ravir les joueurs en manque d’un bon Mario Kart-Like. Même si techniquement le jeu aura un peu de mal à convaincre, il n’en reste pourtant pas moins plaisant puisqu’il ne souffre d’aucuns défauts majeurs.

Par Cédric Fischer

Rédacteur en chef

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