Enfin il est revenu, le successeur d’un jeu qui a marqué durablement la mémoire des joueurs. Je parle bien sûr de BlazBlue qui avait déchaîné les passions à sa sortie pour deux choses : sa qualité graphique et technique exemplaire couplé à un nombre limité de personnages mais tous tellement différents. Voici enfin le troisième épisode de cette superbe série, Chronophantasma, mais dans sa version Extend.
On entre directement dans la danse sans passe par la case histoire
Est-ce que vous voulez que je vous explique l’histoire de BlazBlue ? Parce que non, je ne compte pas le faire vu que l’histoire du premier épisode était assez bonne et celle du second pas trop mal non plus mais ce serait tout spoiler et j’ai horreur de çà.. Mais ce troisième épisode a décidé de vous proposer un mode histoire maaaaiiisss, je n’ai pas été au bout de celui-ci. Et c’est simplement parce que ce mode histoire est un énorme visual novel non animé avec des tonnes et des tonnes de textes pendant un temps fou et que j’en ai eu plus qu’assez après les 15 premières minutes. Mais sérieusement, qui a pondu cette histoire aussi complexe que rocambolesque à lire pendant des heures ? Donc, je vais plutôt passer aux autres modes de jeu. On a donc le classiques mode solo soutenu et quelques autres modes plus tournés scoring ainsi que le mode online mais je reviendrais plus tard à celui-ci. Donc, voyons plutôt ce qui est proposé au niveau du gameplay et autre.
Et une fois de plus, Arc System Works vous propose un titre à la finition exemplaire comme on en a l’habitude. Graphiquement le jeu est superbe. Tant au niveau du fond que des personnages, le tout est absolument superbe et ne souffre d’aucune remarque. Le design des décors est extrêmement soigné et même si beaucoup viennent des précédents BlazBlue, il faut dire qu’ils sont toujours aussi bien détaillés. Le jardin de rose dont les pétales s’envolent à chaque pas n’en est qu’un simple exemple. Toujours dans les graphismes, les différents personnages sont tout aussi fins et détaillés avec moult animations diverses et variées qui forcent l’admiration. Il n’y a pas à dire, les développeurs ont fait du très beau boulot. Et puis, une fois de plus on a droit à des personnages très hauts en couleurs. Entre les personnages plus classiques et ceux rajoutés, il n’y a que l’embarras du choix. Et puis, en amateur de japanimation et de mangas j’ai cru reconnaître dans le personnage d’Izayoi une référence à Erza de FairyTail. Petit hommage sans doute qui ne sera pas reconnu par tout le monde mais reste sympathique. En revanche, les nouveaux personnages m’ont paru un peu moins poussés au niveau gameplay si on les compare avec les personnages plus anciens.

Le portage PC a toujours un peu de plomb dans l’aile
C’est sûr que les nouveaux personnages ont l’air de faire plus écho du style de la série GuiltyGear mais on ne peut pas non plus avoir 24 gameplay aussi différents que cela. Chaque personnage reste cependant très agréable à jouer. Les super attaques ont de la gueule visuellement et les astral moves valent le détour. Les fans de la série y trouveront clairement leur compte si on met à part ce mode story tellement … bizarre. Par contre, les productions estampillées Arc System Works ont l’air d’avoir toutes le même genre de soucis lors de leur portage sur PC. Chers amis, changer la résolution d’un jeu est sensé améliorer la qualité des graphismes ou les réduire pour augmenter la performance ainsi que la vitesse du jeu … pas réduire la taille de l’écran à celle d’un timbre postal. Je sais pertinemment que mon PC n’est pas du tout de dernière génération et jouer avec les options graphiques permet d’habitude de m’en sortir honorablement. Mais ici, j’ai eu droit à un léger lag presque constant qui m’a privé d’un rythme de jeu qui aurait rendu mon expérience inoubliable. Mais une fois encore, après avoir vérifié sur un autre PC chez un ami, le jeu reste d’une fluidité exemplaire pour peu que votre configuration soit suffisante. Et si ce n’est pas le cas … il ne restera plus que vos yeux pour pleurer.
Du coup, je n’ai pas pu vérifier le mode multi comme je l’aurais voulu vu que j’ai dû passer par une aide extérieure. Le jeu propose un multi local ainsi qu’un mode réseau mais soyez préparé pour ce dernier car les adversaires sont des plus hargneux. Je veux bien sûr dire par là que la plupart des joueurs en réseau ont une très bonne maîtrise et ils seront difficiles à vaincre (mais pas impossibles à battre, rassurez-vous). Petite remarque, oubliez directement l’utilisation du clavier et passez à un bon stick arcade pour profiter pleinement de ce BlazBlue Chrono Phantasma Extend. Un gamepad est un minimum mais au vu de l’aspect technique du jeu, cela reste encore un peu léger.
En conclusion
Digne héritier de la série des BlazBlue, ce Chrono Phantasma Extend est une petite merveille qui n’attend que votre bon vouloir. Superbe et technique à souhait, il a tout pour plaire mis à part de son mode histoire rébarbatif. Par contre, petite configs s’abstenir si vous voulez jouer dans de bonnes conditions.