Test – Curses’n Chaos : du pixel dans ce monde de brute

Encore du pixel art ? Et bien oui, mais cette fois c’est un Beat’em All. Bon oui, encore un. Mais si vous dit que cela risque d’être pour un jeu qui va vous faire frôler la crise de nerfs, c’est tout de suite plus convaincant, non ? Dans tous les cas c’est ce qui va nous arriver en jouant à Curses’n Chaos. Autant vous le dire tout de suite avant de passer à la suite de la critique.

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Passons à l’essentiel

Simple prétexte pour la baston, le scénario de Curses’n Chaos va se résumer à deux chasseurs de primes qui ont été maudit par le méchant sorcier du coin. C’est pourquoi l’on va être amené à se battre contre plein de vilains durant les  13 niveaux dont se compose le jeu. Enfin, niveau est un bien grand mot car il va plutôt s’agir d’une arène dans laquelle va se succéder 10 vagues d’ennemis, qui vont être de plus en plus nombreux.

L’objectif avoué sera donc de terrasser tout ce qui s’amènera à notre porté. Rien de bien difficile à comprendre mais l’exécution est une tout autre paire de manche. Curses’n Chaos est en effet le genre de jeu qui ne se préoccupe pas de tenir le joueur par la main. Au contraire même, car vous allez littéralement vous arracher les cheveux de la tête en essayant d’arriver au bout du jeu.

La faute à un gameplay très demandant et surtout à des ennemis très vicieux, qu’on va devoir en plus traverser avec seulement trois vies. Dès que notre compteur tombe à zéro, il faut tout recommencer depuis le début. Les multiples créatures ne nous lâchent pas une seule seconde la grappe, et il va vraiment falloir apprendre à éviter leurs attaques, sachant qu’ils n’hésiteront pas à apparaitre de toute part de l’écran et il est facile de se retrouver submerger.

On aurait aimé un peu plus de combo
On aurait aimé un peu plus de combo

Avoir foi en ses capacités

Pour combattre les hordes de monstres qui déferlent sur nous, il sera seulement possible de faire usage de nos petits poings. Une attaque dont la portée est très limitée, ce qui est également le cas du nombre de combo qui se résume à trois (une pour chaque direction). Et il vaut mieux savoir en faire bon usage, car le jeu est fourbe au point d’avoir des niveaux chronométrés. En arrivant au bout de compteur sans avoir tuer tous les ennemis, c’est la mort elle-même qui va venir pour s’occuper de notre petite personne.

Si le jeu est clairement basé sur le die & retry, l’on est heureusement légèrement récompensé pour notre éventuelle persévérance. Détruire nos ennemis rapportent des points qu’on va ensuite pouvoir convertir dans la boutique, contre des objets utilitaires. Des armes à usage unique, mais aussi des objets plus utilitaires qui nous serviront durant un niveau. La contrainte est qu’on ne peut emporter qu’une seule aide avec nous, ce qui nous laisse sur un gros dilemme, car il faut invariablement faire un choix. Même si certains de ces objets pourront parfois tomber aléatoirement durant la partie.

Il ne faut donc vraiment pas chercher de subtilités dans le gameplay de Curses’n Chaos, car celui-ci est vraiment simplifié au possible. Peut-être dans une envie de véritablement donner un challenge aux joueurs. Leur apporter un sentiment valorisant quand on arrive à battre un boss au bout de la dixième vague et d’arriver au niveau suivant. Un évènement en soi et qu’on aura vraiment mérité. C’est en tout cas peut-être l’idée, mais cela limite forcément l’accessibilité du jeu à un public très restreint.

Les boss peuvent être assez coriaces
Les boss peuvent être assez coriaces

Tout est dans la simplicité

Et oui, encore du pixel art. La réalisation très minimaliste de Curses’n Chaos est totalement assumé par ses créateurs et autant dire que cela fonctionne bien. C’est loin de nuire à la lisibilité durant les séquences d’action, qui sont majoritaires dans le jeu, autant le dire. Mais tout de même, il est bien nécessaire d’admettre que cela aura bien du mal à sortir le jeu du lot face à la concurrence. La direction artistique, tout en étant bonne, est loin d’être très marquante et ce n’est pas ce qu’on retiendra le plus. C’est un peu plus le cas pour la musique qui peut nous rester en tête après avoir quitté le jeu, ce qui est toujours bon signe en général.

 

En conclusion

Curses’n Chaos est dans ces jeux qu’on peut difficilement critiquer, car même s’il manque un peu d’originalité, cela reste un jeu plutôt solide dans sa réalisation et surtout dans son gameplay. On aurait juste aimé un peu plus de frivolité dans son maniement, notamment un peu plus de liberté dans nos attaques et nos mouvements. Malgré tout, on doit faire face à une difficulté redoutable et pourtant vraiment bien dosée, ce qui nous permettra d’y passer de nombreuses heures, dans l’espoir d’améliorer nos scores dans les niveaux. Il s’agit donc d’un jeu qui ne s’adressera pas à tout le monde, mais il y a vraiment de quoi s’amuser.

Par Cédric Fischer

Rédacteur en chef

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