Oh oui … il y a des jours comme çà où l’on peut critiquer des jeux qui, dès les premières secondes, vous font vibrer de plaisir. On sait directement que tout ce que l’on aime ou presque se retrouve dedans et pour moi, Dengeki Bunko : Fighting Climax m’a fait cet effet. Le fan de jeu de baston et de manga en moi a directement senti un trouble dans la force et, au fond de moi-même, une petite voix m’a murmuré « … encore … ».
I have a dream …
Les rêves, c’est une des rares choses que tout humain partage. C’est aussi ce autour de quoi tourne l’histoire de Dengeki Bunko : Fighting Climax. Imaginez que les jeux vidéo et les animés japonais soient des rêves … ce serait chouette, non ? Hé bien c’est le cas ici et une entité malveillante a décidé de s’approprier tous les rêves afin de les détruire. Les différents mondes duquel ces rêves viennent se désagrègent ainsi progressivement. Vous, vous avez été appelé par une gardienne des rêves qui vous demande son aide. Elle vous a choisi pour sauver les différents rêves de cette menace et vaincre ce sombre ennemi qui menace toute chose. Mais celui-ci ne compte pas se laisser faire. Il va prendre différents formes, celles des rêves qu’il a déjà assimilé et donc de ces habitants afin de vous combattre. La bataille va commencer et ça risque de chauffer.
Vous ne me voyez pas, là, mais j’ai la bave aux lèvres en repensant aux parties que j’ai faite sur ce jeu. Tout y est fait pour plaire au joueur que je suis. Bon, d’abord c’est un jeu de combat en 2D qui est assez joli (mais j’y reviendrais). Donc, c’est déjà bien parti. Ensuite, le jeu utilise des personnages et des décors de mangas plus ou moins connus de par chez nous comme Sword Art Online, Oreimo, Accel World, Black Bullet, Strike the Blood et bien d’autres. Il y a aussi des personnages venant de jeux vidéo comme Valkyria Chronicle ou Virtua Fighter et des décors tirés de Sonic, Nights, Shinobi … Vous la sentez monter, la hype ? Et si je vous qu’il y a en plus 18 personnages jouables, une trentaine de personnages qui vous apportent du support en combat, un peu comme dans le premier Marvel VS Capcom ? Allez, juste pour le bonheur et vous rappeler que le jeu a un gros logo SEGA dessus, la gardienne des rêves qui vous invoque … c’est … une Dreamcast. OUI, je vous le jure, c’est une Dreamcast personnifiée en espèce de déesse. C’est trop bon et rien que là j’ai eu la petite larme au bord de l’œil. Pour les 16 ans de la sortie de le Dreamcast, c’est une très jolie attention.

Fini de rire, c’est l’heure de cogner
Soyons sérieux deux minutes et revenons un peu à ce que le jeu nous propose. Si récemment j’avais trouvé le dernier né des Studio Arc System Works un peu léger, je dois reconnaître que Dengeki Bunko : Fighting Climax le surpasse allègrement. Les graphismes par exemple sont très fins et très beaux et, surtout, les différents personnages s’intègrent vraiment très bien dans les décors. En parlant des décors, ils sont tous ou presque très jolis. L’aspect sonore n’est pas en reste avec des voix, musiques et effets sonores relativement classiques mais très honnêtes. Mais maintenant, parlons du meilleur : le gameplay. Alors déjà, le fait de piocher dans tellement de références différentes fait que les personnages sont vraiment différents tout en respectant très bien ce qu’ils sont dans leurs « rêves » respectifs. Chaque personnage a donc sa tripotée de coups spéciaux à utiliser correctement mais pas seulement. Vous avez aussi la possibilité d’appeler à l’aide votre personnage de support qui peut faire deux types d’actions suivant la façon que vous utiliserez pour l’appeler. Et croyez-moi, un personnage de support bien utilisé peut vraiment faire la différence. Avec cela vous avez également deux types d’attaques spéciales qui sont en nombre limité. Il y a d’abord une attaque qui peut servir à bloquer un combo en cours, très pratique et qui revient après un certain temps de charge. Ensuite, il y a un coup assez fort qui peut passer au travers de l’attaque adverse et l’envoie littéralement valser plus loin. Si vous voyez que votre adversaire a encore un de ces coups en stock, aller au contact peut s’avérer assez risqué (et inversement).
Un petit détail qui peut également avoir son importance est que l’on peut attaquer un ennemi au sol. Ça n’a l’air de rien mais ce petit détail peut faire toute la différence dans un combat serré mais attention aux combos car un combo qui va trop loin et vous laisse exposé lorsque l’adversaire se relève est toujours très dangereux. Autre point, lorsque vous réalisez des combos assez longs, une extension de combo se déclenche d’elle-même pour rajouter des dégâts. Là aussi, il faudra s’entrainer pour réussir ces combos étendus afin de combattre efficacement. Enfin, vous avez bien sûr les classiques super attaques qui demandent d’utiliser des barres d’énergies qui se chargent pendant le combat. Ces attaques sont toujours visuellement impressionnantes même si certaines se permettent de l’autodérision fort bienvenue. Tout celait fait de Dengeki Bunko : Fighting Climax un titre qui n’invente pas vraiment de nouvelles formules mais exploite diablement bien tout ce qui existe pour en ressortir la quintessence. Et que serait un jeu de combat sans son multi ? Là aussi, le tout est très correct en versus et le jeu en réseau n’est pas trop mal … sans être une franche réussite à mon gout. Pour être précis, j’ai l’impression qu’il y a quelques petits soucis qui se promènent dans l’aspect connectivité aux salles des joueurs. Alors que l’on voit bien qu’il n’y a des places libres dans une salle, le jeu répète très souvent que la salle est pleine. Un petit détail qui sera surement prochainement corrigé mais ce détail m’a rendu la vie assez difficile pour trouver une partie en réseau. En revanche, une fois dedans ce fut du pur bonheur.
En conclusion
Il me semblait que la PS3 était en fin de vie ? Mais force m’est de constater qu’il continue à y sortir des jeux des plus appréciables. Ce Dengeki Bunko : Fighting Climax en est un très bon exemple. Il condense dans un seul jeu tout ce qui a marchait très bien dans les autres jeux de combat 2D le tout en sublimant le mélange avec une bonne couche de plaisir nostalgique pour les rétrogamers et du fan-service pour les amateurs de japanimation. En un mot comme en 100, c’est LE jeu de combat de l’année pour moi. Un regret peut-être, j’aurais bien aimé voir des personnages issus de l’Attaque des Titans.