Test – Gear Club Unlimited 2 : De la course en arcade sur Switch

C’est exactement un an après son prédécesseur que Gear Club Unlimited 2 apparaît sur Nintendo Switch. À l’époque les jeux de course étaient encore assez peu représentés sur la dernière console hybride de Nintendo, mais depuis cela a un peu changé. Reste à voir si Gear Club Unlimited 2 apporte assez de nouveautés pour tenir la route face à la concurrence.

Peu de changements sur le gameplay

Comme on pouvait plutôt s’y attendre Gear Club Unlimited 2 est dans les grandes lignes similaires au premier épisode. Bien que les véhicules soient réalistes, on ne peut pas vraiment parler d’un jeu de simulation. Et pourtant on peut clairement dire qu’il s’agit d’un des jeux de Nintendo Switch qui s’en rapproche le plus. La conduite est légèrement plus réaliste qu’elle ne l’était dans la première itération de la la série, mais on reste néanmoins dans un jeu purement arcade. Les voitures ne prennent aucun dégâts et bien que la conduite demande un peu de doigté par moment, surtout en fin de carrière, cela reste quand même très permissif. Le côté positif c’est tout de même que cela rend le gameplay beaucoup plus accessible et qu’il est donc inutile d’être un joueur expérimenté pour pleinement en profiter.

Il ne faut pourtant pas s’y méprendre, si l’on souhaite se lancer dans une carrière il est quand même nécessaire de mettre les mains dans le cambouis. Gear Club Unlimited 2 possède un genre de garage dans lequel il est possible d’entreposer nos différents véhicules. C’est à cet endroit qu’on peut utiliser différentes stations pour personnaliser nos engins. Parfois de façon cosmétique mais la plupart du temps ce sera pour harmoniser les performances techniques de nos voitures. Il est bon de posséder une bonne diversité parmi ces dernières, notamment car cela permet de participer à une plus grande variété de courses qui sont répartie en plusieurs catégories. Et donc seulement accessible si l’on possède le bon véhicule.

Les environnements sont agréables à traverser

Quelques lacunes dans l’ergonomie

Malheureusement tout n’est pas si rose et Gear Club Unlimited 2 souffre de quelques problèmes techniques qui entachent notre plaisir. Le premier et pas des moindres c’est les longs temps de chargement qu’on doit se farcir à chaque fois qu’on veut démarrer une course. Pour une piste qui dure parfois trois ou quatre minutes il faut passer à travers un chargement de plus d’une minute. C’est fastidieux et on sent clairement que la Switch est poussée dans ses derniers retranchements. Ce désagrément est quand même compensé par un rendu graphique plus que correct. Les environnements sont vraiment jolis et bénéficient d’un bon soucis du détail. Par contre le jeu souffre d’un certain manque de fluidité, rendant la progression dans les menus parfois laborieux. Notamment quand on doit se déplacer sur la carte du monde pour trouver notre prochaine course.

Et pourtant cette carte globale est loin d’être aussi chargé qu’elle pouvait l’être dans le premier Gear Club Unlimited. Celui-ci servira notamment pour nos déplacements quand vient le choix de la course qu’on souhaite effectuer, ou alors si l’on souhaite se rendre dans notre garage. Les différentes courses sont relativement classiques, des courses normales, Off-Road, Contre la montre ou encore éliminatoire. Il ne faut donc pas s’attendre à ce que Gear Club Unlimited 2 réinvente la roue et cela dans tous les sens du terme. Un constat qui s’effectuera aussi sur les environnements qu’on traverse, allant de la montagne enneigé par des routes sablonneuse. Rien qui sort vraiment de l’ordinaire et qui n’a pas de quoi nous retourner le cerveau.

En conclusion

Difficile de dire que Gear Club Unlimited 2 est un mauvais jeu. Les erreurs du premier volet ont clairement été gommées, même si d’autres sont apparus entre temps. La mini-histoire durant la carrière permet quand même d’avoir l’impression de progresser dans le jeu, mais l’ergonomie souffre quand même d’un léger manque de fluidité durant les menus. Il y a de quoi s’amuser durant quelques heures, mais on est clairement pas devant le meilleur jeu de sa catégorie sur Nintendo Switch.

Par Cédric Fischer

Rédacteur en chef

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