Test – Girl Fight

Attention les yeux, on va parler d’un jeu qui va mettre tous les jeunes mâles pré-pubères en émoi : Girl Fight. Attention, car ce jeu de combat en 3D met en scènes huit combattantes féminines très légèrement vêtues et aux seins bondissants. C’est bon, vous êtes parés? Alors c’est parti et comme on disait dans Code Lyoko : VIRTUALISATION!

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Hey, sexy baby!

Donc, Girl Fight est un jeu de combat misant énormément sur son esthétique de combattantes aux vêtements passablement absents ou forts révélateurs. Si comme 90% des joueurs, vous vous dites que ce jeu n’a donc rien d’autre à proposer que ses filles sexy, vous auriez bien tort. Je vous le dis d’avance, Girl Fight a plus dans le ventre que ses atouts racoleurs le suggèrent. Il s’agit d’un jeu de combat en 3D reprenant énormément à des ténors du genre, avec comme pour modèles Tekken et même parfois Virtua Fighter, mais c’est surtout à Dead or Alive que l’on pense en premier. On peut même dire sans trop se tromper que Girl Fight est un DoA-like. Que ce soit dans la plastique des combattantes mais surtout certaines caractéristiques et techniques, la griffe du maître est palpable. Citons par exemple les personnages comme la militaire, la ninja, la catcheuse, etc. Vous y voyez des correspondances? Mais maintenant, l’histoire est bien entendu totalement différente car on ne parle pas d’une saine compétition ou quoi que ce soit. Dans Girl Fight, il y a énormément de choses qui changent et en premier l’environnement, car tout se passe dans un monde virtuel.

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Umbrella Corp. fait des émules

Les personnages ont toutes un point commun : elles ont des pouvoirs psychiques. C’est ainsi que la Fondation, un organisme privé assez mystérieux,  veut les étudier dans les moindres détails. Pour ce faire elles ont été intégrées plus ou moins docilement (manipulation, menaces, …) à leur programme de test et sont de fait de vraies rattes de laboratoire. Lors de l’intégration dans l’espace virtuel, leur inconscient va créer pour chacune un monde complet à l’image de leurs désirs enfuis et c’est dans ce monde qu’elles vont être étudiées sous les moindres coutures. Jusque là, pas vraiment de notion de tournoi ou de combat si ce n’était la présence d’une intelligence artificielle appelée At/He/Na, qui a pris conscience et corps dans ce monde virtuel sous le nom de Chrome. Cette I.A. a accès à toutes les bases de données de la Fondation et donc sait exactement tout de ses magouilles et autres vilenies. Chrome veut donc détruire la fondation. Et pour ça, elle va organiser un tournoi avec les sept sujets de recherche, en leur disant la vérité sur la Fondation et les détails de leur arrivée dans ce programme de test. Le but étant de trouver la plus forte des sept femmes et ainsi de se télécharger dans son cerveau pour rejoindre le monde réel. Je ne sais pas pour vous, mais moi j’ai vraiment apprécié cette histoire si ce n’est qu’il m’a fallu pas mal de temps pour la comprendre car rien n’est expliqué. Pas d’introduction ou de fin compréhensible et peu d’indices en cours de jeu. Par contre, on peut débloquer la bio de chaque personnage, qui est assurément très complète et se montre comme un bon complément d’informations.

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Un petit air de déjà vu

Pour les combats en soi, on ressent encore la patte de DoA car il y a un bouton de poing, un de pied, un pour les attrapes et un pour le blocage. Le bouton d’attrape permet d’effectuer des contres haut et bas pour peu que vous fassiez l’action au bon moment. Attention toutefois car les boutons de directions (haut, bas, arrière, avant … voire aucune d’entre elles) changent radicalement les coups. Certaines attaques peuvent temporairement étourdir votre adversaire et vous permettre de lui asséner un combo dans les dents. Car oui, il y a pas mal de combos à essayer et là c’est surtout le style Tekken qui est utilisé. Concernant des attaques spéciales, vous pourrez choisir avant de commencer le mode histoire (ou tout autre combat) deux pouvoirs psi à attribuer aux boutons LT et RT. Ces pouvoirs se chargent en donnant des coups à votre adversaire et se divisent en 4 catégories, chacune comportant 2 variantes : drainage, illusion, attaque et transformation. Le drainage sert à prendre à votre adversaire de la vie ou du psi, l’illusion sert à gagner de la vie ou à temporairement diminuer la résistance de votre adversaire. L’attaque autorise à effectuer une frappe sismique ou une vague d’énergie et enfin la transformation vous permet de vous transformer en torche humaine ou en métal. Ces pouvoirs autorisent pas mal de petites choses au point de vue du gameplay et vous permettent de vous attacher plus facilement à votre personnage favori. Pour les combats en eux-mêmes, ils sont bien menés, assez rapides et franchement agréables. Les combattants bougent bien, les animations sont tout à fait correctes et même si les graphismes ne sont pas vraiment à la hauteur d’un DoA 4 par exemple, ils restent très agréables à regarder. Les effets du monde virtuel se voient lorsque l’on est projeté au sol ou dans les murs invisibles de la réalité virtuelle, donnant à l’ensemble un petit côté Matrix pas désagréable du tout.

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Du bon son qui déchire

Mais le point fort de Girl Fight, c’est résolument son ambiance sonore. Ses thèmes électro mettent une ambiance de folie et donnent résolument envie de continuer à jouer. DJ Mea, par exemple, a composé certaines des pistes audio pour le plus grand régal de nos oreilles. Il y a derrière ces pistes de sons un très bon travail qui mérite un coup de chapeau. Et un autre point assez agréable est que vous pouvez réellement vous attacher aux personnages qui ont toutes un style et une approche bien personnelle. Et puis, j’ai bien aimé le fait de n’avoir qu’un personnage au départ qui, une fois le mode arcade terminé débloque le suivant et ainsi de suite. Ensuite, je me suis d’abord étonné de voir des Mechs tirés des jeux MechWarrior dans un niveau avant de remarquer le nom de Microprose au générique. Un chouette petit clin d’oeil. Enfin, le jeu est assez accessible. J’entends par là que la difficulté est raisonnable mais les puristes des jeux de combats commenceront directement en difficile ou plus haut pour avoir du challenge. Sinon, il y a un magasin pour débloquer des pouvoirs, renforcer les pouvoirs, acheter les bios des personnages ou encore des tenues et artworks sexys  (bande de petits pervers, va). Je vous conseille réellement de lire ces bios qui sont très bien faites. Le magasin fonctionne avec de l’argent virtuel que vous gagnez en cours de combat suivant les coups que vous placez, les contres ou vos performances en général. Enfin, le jeu en versus est amusant mais ne vas pas vous tenir réveillé des heures non plus.

 

En conclusion

En fait, j’ai vraiment apprécié jouer à Girl Fight et pas pour ses persos sexys mais plutôt pour ce qu’il pouvait offrir en plus : des musiques d’enfer, un côté Matrix rafraichissant, une jouabilité correcte et une histoire bien foutue. Alors il ne vaut certainement pas un DoA 4 ou 5 (ultimate ou pas) car ceux-ci ont bien plus de personnages, des décors plus fouillés, des techniques plus complètes et complexes. Mais Girl Fight vous procurera quelques bons moments et, après tout, c’est tout ce que l’on demande à un jeu vidéo. Voilà, ce n’est pas le perdreau de l’année mais il ne reste pas trop mal à mon goût pour passer un peu le temps. Un bon titre d’appoint entre deux autres jeux plus complets par exemple.

Par YellowMan

Retrogamer, fan de SEGA depuis toujours et spécialiste des jeux de combats.

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