Juju … Rien qu’au nom, on sent que ce jeu doit être assez enfantin et c’est rapidement confirmé par les images. Et en parlant d’images, celles-ci donnaient une impression très colorée et pleine de vie. C’est donc avec le plus grand plaisir que je me suis lancé dans ce jeu, censé ravir autant les plus grands que les plus petits. Et quoi de mieux que la période des fêtes pour tester un jeu familial. En avant donc pour suivre les aventures de Juju et Peyo (non, pas l’auteur des Schtroumpfs).
La curiosité est un vilain défaut
Dans Juju, l’histoire est très simple. Juju et Peyo s’amusent tranquillement lorsque le père de Juju, sorcier de son état, s’en va pour réaliser une petite cérémonie. Nos deux curieux, faisant fi des recommandations paternelles, décident de suivre notre sorcier. Alors qu’il doit temporairement laisser en plan sa cérémonie pour cause d’urgence, Juju et Peyo décident de jouer avec la baguette de sorcier oubliée par le papa. Et boum, sans trop le vouloir ils délivrent une force maléfique représentée par une chauve-souris géante. Alors que le pauvre papa se fait enlever par ce gros vilain pas beau, Juju et Peyo prennent leur courage à quatre mains (ben oui, ils sont deux … 2 X 2 mains … bon, ok j’arrète) et vont partir à la rescousse du papounet. Ils vont devoir parcourir quatre mondes pleins de couleurs, ils devront y récupérer la baguette magique brisée en quatre parts avant de tomber nez à nez avec le méchant ravisseur.
Regardez-moi ça comme il est mignoooon
Alors oui, Juju est un jeu clairement enfantin. Ne vous attendez pas à un scénario trop recherché car ce n’est absolument pas l’idée derrière ce jeu. Juju a été développé sur le principe d’être un jeu de plateforme dans lequel un adulte jouerait en collaboration avec un enfant (mais, j’y reviendrais). Dans tous les cas, il faut auparavant que je vous parle de l’aspect graphique de Juju. Je suis toujours étonné de voir comment le Unreal Engine peut être utilisé dans des jeux qui ne sont pas des FPS. Et là, il me faut avouer que Juju est absolument superbe. Le jeu est en 2.5D et les graphismes sont de toute beauté. Les quatre mondes principaux à visiter sont vraiment jolis, chacun avec son thème. Le premier étant un monde de jungle plein de ruines et qui a largement été repris de Donkey Kong Country Returns. Le second étant un monde de jouets et de mécanique qui a du s’inspirer tout aussi fortement de Little Big Planet. Le troisième est un monde aquatique qui m’a largement fait penser à Kirby’s Adventure Wii avec ses plages en éponges à vaisselle et ses arbres gonflables. Le dernier est un monde en gâteaux et bonbons jonché de gelée et de chocolat du plus bel effet. Et je peux vous garantir que face aux trois jeux que j’ai cités précédemment, Juju n’a absolument pas à palir de ses graphismes.
Rasta Souris est dans la place, man
La musique est elle aussi un point fort de juju. Les chants et sons entendus au long de votre aventure vous invitent à l’exploration et à la fête. Cette ambiance sonore renforce encore plus le plaisir de jeu. Imaginez que c’en est au point que je me suis arrêté par moment en plein jeu, juste pour profiter un peu de cette ambiance. D’un point de vue technique, Juju est clairement du grand art. Ce qui est d’autant plus étonnant que le studio Flging Wild Hog n’est pas particulièrement un spécialiste du genre vu que leur dernier jeu n’était autre que le reboot de Shadow Warrior. Bref, maintenant parlons un peu de la maniabilité car tout beau qu’il soit, un jeu peu maniable ne sera pas un bon jeu.
Et là, encore une fois il n’y aura pas d’inquiétude à ce sujet. Les contrôles sont très simples et assez précis. Avancer, sauter, se baisser, foncer en force (dash) et jouer du tambour seront vos mouvements de base. Pour le jeu de tambour, il sert à embarquer les ennemis dans le rythme, les rendant plus faciles à vaincre, ils permettront d’ouvrir des coffres mais seront aussi utilisés pour réveiller de gros Tikis endormis. Ceux-ci vous ouvriront un accès fermé. Mais vous obtiendrez d’autres pouvoirs à chaque combat contre les boss. Pour chacun des quatre mondes, vous rencontrerez le boss deux fois. Une fois à mi-parcours, ce qui vous donnera un nouveau pouvoir et une fois en fin de monde pour récupérer un des quatre morceaux de la baguette magique du sorcier.
Je détiens le pouvoir ! (Musclor/He-Man)
En terme de nouveaux pouvoirs, il y aura la possibilité de planer après un saut (très pratique), celle de faire un écrasement, celle de planer et celle lancer une boule rebondissante. Toutes ces capacités seront à utiliser au mieux pour récupérer les centaines de papillons disséminés dans chaque niveau. Si ces papillons n’ont d’utilité que le scoring, il est assez amusant d’explorer un peu les niveaux pour les trouver. Je vous ai parlé du fait que le jeu était clairement pensé pour les plus jeunes. Il est indéniable que le jeu est vraiment très facile (un peu comme Kirby’s Adventure). Les joueurs expérimentés le finiront assez vite. En comptant 9 niveaux pour le premier monde, 8 pour les trois suivant plus un pour le boss final, il y a en tout 34 niveaux et chacun se termine en 5 à 10 minutes en moyenne. En tout il y en a pour plus ou moins 4 à 5 heures de jeu en allant droit au but.
Le pouvoir de la collaboration
Mais outre l’aspect exploration, c’est surtout le fait de jouer à deux en coopération (adulte + enfant s’entend) qui est très amusant. Le joueur un (adulte) fera les actions un peu plus complexes tandis que le joueur deux (enfant) suivra gaiement voire prendra les devants. Oui, les devants, car Peyo possède la capacité d’avaler n’importe quoi avec sa langue (tel Yoshi de Super Mario), ce qui rendra la progression encore plus facile. D’autant que tant qu’un des deux joueurs a de la vie, l’autre est invincible car il reviendra directement près du joueur survivant si ses points de vie sont à zéro avec, je vous le donne dans le mille, un nouveau point de vie. Autant dire que tant que l’adulte survivra, l’enfant le suivra. Et même si le deux joueurs s’éloignent, celui en retard va automatiquement être ramené à niveau. Elle n’est pas belle la vie ?
En conclusion
Superbe, bien animé et avec de bons contrôles, Juju jouit d’une réalisation absolument sans faille. Malgré son évidente facilité, la magie qui se dégage de ce jeu de plateforme sympathique est presque palpable. Le système d’assistanat entre les deux joueurs permettra aux plus jeunes, effectivement, de jouer en famille de la plus belle façon. Ça sent bon le Kirby, ça ressemble à du Kirby mais ce n’est pas du Kirby … et on ne s’en plaindra pas. Juju est un bon choix pour les jeunes … et finalement les moins jeunes.
Ce jeu a l’air vraiment cool. Malgré qu’il soit comparais a DK country et kirby je ne peu m’empêcher de le voir comme un rayman légende/origins avec le monde jungle de l eau et surtout monde en gâteau bonbons et en plus les mouvement on l’air d’être semblable tel que planer etc… Et même ramasser les petit truc jaunes qui tourne sur eux même tel les lums :)
Je l’ai comparé à DK à cause de sa qualité graphique et de similitudes dans les décors de jungle. Pourtant, il est vraiment plus proche d’un Kirby que d’un Rayman, surtout au niveau de son style graphique et de sa difficulté minimale.
Et je confirme, il est assez cool ^_^