Test – Lovers in a Dangerous Spacetime : la croisière de l’amour

L’amour c’est toujours mieux quand il est partagé par deux personnes. C’est probablement dans cette optique qu’Asteroid Base à eu envie de développer Lovers in a Dangerous Spacetime. Un jeu où la coopération et l’entraide est véritablement de mise. Mais encore faut-il avoir quelqu’un d’assez fou pour nous aimer à ce point.

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Coincer dans une boite

Dans Lovers in a Dangerous Spacetime le concept est facile à comprendre, mais un peu moins évident dans son utilisation. Concrètement on va demander à deux personnages de diriger un vaisseau à travers l’espace, afin de sauver l’Amour qui a été volé par de vilains pas beaux. Un objectif qui sera loin d’être simple car il va falloir un peu de pratique pour apprendre le maniement des différentes stations du vaisseau. Le pilotage, la carte, les tourelles de tirs et même le bouclier sont gérés de manière totalement indépendante. Il va donc être nécessaire de se déplacer dans le vaisseau et d’alterner entre les différentes consoles. C’est donc là que va entrer en ligne de compte la coopération entre les deux joueurs, même s’il reste toujours la possibilité d’utiliser un bot en jouant en solo.

L’idée va donc être de coordonner nos actions afin de trouver une solution aux problèmes qu’on va être amené à affronter. Comme certains ennemis qui vont attaquer le vaisseau en fonçant dessus tel un bélier et il faut placer le bouclier au bon endroit. Le choc rendra vulnérable la créature et ainsi le deuxième joueur pourra se servir d’une tourelle pour lui tirer dessus. Ce n’est là qu’un des nombreux exemples de coopération qu’on va devoir réaliser. Et c’est là un peu le souci du jeu, car à deux sur un canapé cela ne peut qu’être très amusant d’apprendre à jouer ensemble. Mais en solo il va aussi être nécessaire de gérer notre bot en lui disant où il doit aller. L’IA du bot est assez sommaire et il fait son travail convenablement, mais la gestion du personnage secondaire nous donne des actions supplémentaires à effectuer. Alors cela devient tout de suite très compliqué quand il faut soi-même bouger rapidement entre les divers postes du vaisseau.

Il vaut mieux savoir naviguer dans ce jeu
Il vaut mieux savoir naviguer dans ce jeu

Vers l’infini et au-delà

Comme on vous le disait précédemment, une bonne partie du jeu va se résoudre à explorer des niveaux. Le but étant de sauver au minimum 5 personnages qui ont été kidnappés par les méchants du coin, sachant qu’on peut en sauver jusqu’à dix par stage. Ce sauvetage va nous permettre de monter en grade et de débloquer ainsi de nouvelles améliorations pour nos postes de travail. Il sera possible de trouver des cadeaux cachés dans les niveaux et de mettre la main sur des joyaux. Il sera avec leur aide possible de modifier chaque station et ainsi de les rendre plus performantes. Les combinaisons peuvent parfois avoir de drôle de résultat et on ira assez rapidement vers ceux dont le maniement reste le plus intéressant. Il en va de même avec les nouveaux vaisseaux qu’on pourra débloquer par la suite.

Nous avons donc tous les outils en notre possession pour aborder Lovers in a Dangerous Spacetime avec beaucoup de plaisir. Les premières parties s’enchainent avec beaucoup d’aisance, même si cela reste dépendant de vos capacités de coopération entre ami. Mais en avançant un peu dans les cinq constellations qui s’ouvrent à nous, on se rend rapidement à l’évidence que le jeu dispose d’un défaut majeur : sa difficulté. Devoir se farcir un gameplay exigeant n’est en soi pas un vrai problème, mais c’est tout autre chose quand cette difficulté est engendrée par un aspect aléatoire qu’on ne peut pas maitriser. Il faut comprendre par là que l’apparition des monstres est totalement hasardeuse. Au point qu’on peut aisément se retrouver submerger par une horde de monstres et s’en départir va se révéler être un casse-tête, qu’on aura parfois bien du mal à résoudre.

La vingtaine de niveau dont est constitué Lovers in a Dangerous Spacetime apporte donc une relative bonne durée de vie. Notamment par des Boss qui vont vite se montrer plutôt coriace et qui nous donneront pas mal de répondant. L’apprentissage à la dure est nécessaire et il faudra parfois s’y reprendre à plusieurs fois avant de vraiment comprendre le pattern de leurs attaques. Mais si l’exploration est au centre du jeu, on sera pourtant parfois confronté à des niveaux défensifs dans lesquels on doit se protéger contre des vagues d’ennemis. Le manque de diversité n’est donc pas rajouté à la liste des défauts, mais ce qui risque de l’être un peu plus c’est l’absence de coopération en ligne. Un manque qu’on comprend aisément quand on découvre que la coordination en local est déjà une chose loin d’être aisé, alors on vous laisse clairement l’imaginer quand il faut communiquer avec quelqu’un qui ne se trouve pas à coté de vous.

 

En conclusion

L’idée de Lovers in a Dangerous Spacetime est de proposer un gameplay qui mettra la coopération en avant. C’est une idée louable et qui fonctionne admirablement bien, notamment durant les situations où il faut vraiment se coordonner et autant dire que le jeu n’en manque pas. Il serait donc plus que mal venu de critiquer cet aspect. Mais en revanche c’est un peu moins rose quand on commence à se heurter face à la part d’aléatoire qui enrobe la difficulté du jeu. Au point qu’un sentiment de frustration peut vite nous accompagner durant nos parties, ce qui vient gâcher notre plaisir et la découverte d’un gameplay qui semblait pourtant très prometteur.

Par Cédric Fischer

Rédacteur en chef

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