Surtout répandu sur Steam, le Rogue-like fait de plus en plus son entré sur nos consoles de salon. Mais comme avec Paranautical Activity, il s’agit très souvent de portages issus du PC et qui sont donc disponibles depuis un moment sur ce support. Et autant dire que ce n’est pas toujours la crème de la crème qui arrive sur nos consoles, avec des productions qui ont parfois bien du mal à nous convaincre.
Dans le feu de l’action
Ne vous attendez pas à être pris par la main, car on vous balance dans le jeu juste après avoir plus ou moins sélectionné votre personnage de départ. Sur le fond il s’agira surtout de choisir parmi quatre combos d’équipement, allant de l’arbalète, à la mitraillette ou encore au lance-grenade. L’idée étant de s’adapter à votre envie d’aborder le donjon qui va s’ouvrir devant vous, mais après quelques parties notre choix sera assez vite effectué. Car on va rapidement se rendre compte que toutes les armes ne sont pas vraiment équilibrées pour affronter certains ennemis. Notamment avec les armes secondaires, dont l’effet peut parfois être intéressant mais leur limite de munitions est souvent très handicapant, notamment quand notre arme principale ne vaut pas une clopinette.
Là où Paranautical Activity prend sa direction de rogue-like, c’est dans la construction procédurale de son donjon. Sans que cela n’étonne les habitués du genre, il suffira d’avancer dans une salle pour y exterminer tous les monstres présents pour passer à la suivante, en espérant qu’ils vont nous lâcher un objet. Un principe remis au goût du jour par The Binding of Isaac et qu’on retrouve dans pas mal de jeux depuis. Comme d’habitude il va être nécessaire de mettre à l’épreuve nos réflexes afin d’éviter tous les pièges et projectiles, en plus de devoir faire face à des ennemis de plus en plus tordus et dangereux.
Le premier souci qui va vitre nous sauter à la gorge, c’est la difficulté en dent de scie de Paranautical Activity. La marge de progression est grande et il y a vraiment moyen de s’améliorer au fil des parties, mais le souci c’est que la difficulté est très intense dès le départ et il faudra vraiment s’armer de patience avant de vraiment maitriser les rouages du jeu. Durant la première heure de jeux, les morts s’enchainent à une vitesse affolante et il faut faire preuve de persévérance pour ne pas jeter notre manette au bout de la pièce.

Encore une petite partie ?
La difficulté n’est en soi pas un gros problème, même si cela risque de décourager pas mal de joueurs. Paranautical Activity n’est clairement pas un jeu qui va se destiner aux utilisateurs qui auraient envie de démarrer dans l’univers du rogue-like, mais même pour les autres, le jeu comporte des défauts qui vont venir gâcher notre plaisir sur le long terme. La rejouabilité d’un rogue-like va surtout venir de la découverte de son contenu. Comme d’habitude, il va être possible de ramasser de l’argent sur les ennemis et ensuite d’investir dans notre monnaie dans des objets qu’on va pouvoir acheter dans des genres de boutiques. Malheureusement, il suffira de quelques heures pour connaître et découvrir la cinquantaine d’objets disponible dans le jeu. Cela reste un nombre honorable, mais leur synergie et leur utilité n’étant pas toujours très flagrante, cela ne nous encourage pas vraiment à vouloir essayer chacun d’entre eux.
L’autre point décevant viendra également de sa direction artistique. Si l’appréciation du Voxel est clairement une question de goût personnel, c’est un peu moins le cas dans son utilisation, qui n’est clairement pas très recherché. Le design de la plupart des bestioles qu’on va croiser dans le jeu est quelconque, en plus de nous proposer du déjà-vu la grande majorité du temps. Il ne faut pas s’attendre à être surpris, puisqu’on va tomber sur un bestiaire remplis de mites géantes, de squelettes ou autre ninja. Le seul intérêt viendra peut-être des boss imposé ou facultatif, même si l’on aura aussi tendance à toujours retombé sur les mêmes.
En conclusion
Sans être vraiment bourré de défauts, les limites de Paranautical Activity se montrent quand même assez vite à nous. Que cela soit sur le plan visuel ou sur sa bande sonore qui repasse en boucle une poignée de mélodies électroniques, c’est surtout son contenu bien trop vite explorer qui va sonner la glas de notre découverte du jeu. Paranautical Activity n’arrive vraiment pas à se démarquer de la concurrence à cause de son absence d’originalité.