Test – Party Planet : un bon party-game sur Nintendo Switch ?

Avec un nom tel que Party Planet, on devrait Tout de suite savoir à quoi on va avoir à faire. C’est en tout cas ce qu’on pourrait penser, mais il faut parfois admettre que les apparences sont trompeuses. Mais si l’habit ne fait pas le moine comme dirait l’autre, et bien dans quoi le jeu de Teyon va-t-il nous plonger ? Et bien c’est ce qu’il vous reste à découvrir durant les quelques lignes qui vont suivre.

Compilation Planet

Bien que surtout destiné à une utilisation en nomade, une des forces de la Nintendo Switch reste tout de même la possibilité d’y jouer à plusieurs en local. Et aussi étonnant que cela puisse paraître, pour l’instant peu de jeux exploitent vraiment cette caractéristique. En attendant éventuellement un futur Mario Party, il y a tout de même quelques tentatives du coté des éditeurs tiers pour remplir cette place vacante. C’est en tout cas ce que Mastiff tente de faire en sortant Party Planet. Malheureusement, car autant aller tout de suite à l’essentiel, il ne faut pas s’attendre à un miracle car le jeu est loin de tenir la comparaison avec la concurrence.

En écartant tout de suite le semblant d’histoire qui entour le jeu, on se lance donc dans ce qui ressemble de près ou de loin comme un party-game. Et c’est là que vous devriez déjà comprendre en faisant tourner le menu rotatif qu’il y a un petit souci. Car si vous y cherchez un semblant de mode compétition ou de plateau pour y jouer à plusieurs, il faut tout de suite sortir cette idée de votre tête. Malgré ses apparences, Party Planet n’est rien d’autre qu’une compilation de minis-jeux. Ni plus et ni moins. Les 30 minis-jeux annoncés sur la jaquette sont seulement jouables individuellement et même si la plupart permettent au moins de jouer à deux joueurs, il ne sera jamais question de s’affronter dans une course aux points.

Des jeux très palpitants qu’on vous dit…

Du flash game ?

Cela ne serait en soi pas un grand désagrément car rien n’empêche de s’amuser avec des minis jeux qui tiennent la route. Mais vous avez sûrement rapidement compris que ce n’était pas du tout le cas avec Party Planet. La grande majorité des jeux qui nous sont proposés sont issus de concepts éculés et qu’on pourrait parfois presque désigné comme datant de la préhistoire du jeu vidéo. Un jeu de serpent, un lapin qui doit sauter sur des plates-formes pour monter le plus haut possible, un jeu de mémoire ou encore du hockey sur table. Pratiquement rien ne sort du lot, hormis peut-être un clone de Balloon Fight sur NES, ce qui peut nous amené à côtoyé un petit élan de nostalgie durant quelques minutes, mais c’est tout.

La durée de vie est donc loin d’être élogieuse et il ne faut pas espérer que cela s’arrange avec les quelques minis-jeux qui peuvent être débloqué par la suite. En obtenant des médailles (bronze, argent, or) en réalisant des bons scores, il sera possible d’augmenter notre rang de réussite et on débloque ainsi de nouvelles épreuves. Le problème étant qu’il suffit d’une heure ou deux, à coup de deux ou trois minutes par partie, pour faire le tour de tous les jeux disponibles. Et rien ne nous donnera vraiment envie de retourner sur la plupart d’entre eux. La raison c’est qu’il n’y a aucune challenge, en plus du fait que répétitif au possible. Au mieux Party Planet réussira à occuper une poignée d’enfants durant quelques minutes, mais même là cela risque de vite tourner en rond pour eux.

 

En conclusion

Party Planet est malheureusement le genre de jeu qui essaye de se vendre sur des promesses et un visuel attractif, mais dans le contenu se révèle creux au possible. La trentaine de minis jeux disponibles est plus ridicules les uns que les autres. Et même si leur concept est souvent intuitif et facile à comprendre, c’est aussi et justement le plus grand défaut de ces compilations et qui fait qu’on s’y ennuie très vite. Il sera possible de le sortir pour une partie de quelques minutes, notamment pour de jeunes joueurs, mais même là il est bien difficile de vous conseiller d’investir dans une telle compilation, car il est évident que le catalogue de la Switch possède des jeux bien plus amusant que ça.

Par Cédric Fischer

Rédacteur en chef

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