Test – Senran Kagura Burst Re:Newal

Je ne suis vraiment pas familier avec la série Senran Kagura. Apparemment celle-ci s’est beaucoup dispersée en optant pour des genres différents au fur et à masure (visual novel, jeu de rythme, tir, …). Mais dans notre cas, c’est d’un jeu d’action qu’il s’agit et c’est un peu mon genre de prédilection. Aussi remettons nous dans l’ambiance scolaire et allons voir l’académie Hanzo et ses shinobis en petite tenue.

Le bien, le mal … avec un bon sabre c’est quand même plus fun

Depuis le Japon antique, les guerriers de l’ombre sont utilisés par les seigneurs pour toutes sortes d’actions. Meurtre, vol, espionnage … ces shinobi étaient partout. Mais avec les changements politiques, les seigneurs disparurent mais les puissants continuèrent à utiliser ces soldats de l’ombre. Le gouvernement ne voyant pas d’un bon œil ces guerriers et leurs actions, décision fut prise de créer une école de Shinobi pour servir le gouvernement. Ces bons shinobi ont pour tâche principale de contrer les autres shinobi, sobrement catalogués comme mauvais, et restaurer l’équilibre dans le monde de l’ombre. C’est dans l’école Hanzo que l’histoire commence avec la nouvelle génération d’étudiantes en arts de l’ombre qui va devoir s’entrainer pour finalement combattre les étudiantes de l’école adverse.

Senran Kagura Burst Re:Newal est un beat’them all en 3D assez classique qui m’a fait penser dans certains aspects à la série des Dinasty Warriors. Je m’explique : il faut presque toujours combattre quelques hordes d’ennemis ayant peu de mouvements avant de tomber sur un ennemi un peu plus costaud et plus mobile. Les phases de combat permettent d’exploiter un large panel de mouvements pour chaque personnage avec un système de locking, un de poursuite en plein air, des attaques aériennes, des attaques spéciales, des super-attaques et même des transformations à la Sailor Moon. Ah oui, au cas où vous vous seriez fait la remarque ce jeu est un pur produit de fan service. Tous les personnages, sans exception (hormis le professeur qu’on ne voit pas mais qu’on entend de temps à autre), est féminin. Ce qui veut dire que vêtements courts, déchirées ou taillés pour quasi tout montrer sont de rigueur. Et à force de frapper (ou d’être frappé), les vêtements sont abimés jusqu’à parfois être complètements retirés. Mais pas de panique pour les plus prudes d’entre vous, un minimum de censure est présent (et j’en entends plein déjà se dire « oooohhhh … »). Et tout comme pour la série des Dead Or Alive ou des Soul Calibur, le soin porté à l’animation la partie mammaire des combattantes est des plus développé. Quoi ? Qui a dit que c’était l’attrait principal du jeu ?

ça boob et ça tranche

Il n’y a pas que les boobs dans la vie

Hé oui car mine de rien il y a bien plus à voir que les morceaux de peau nues sous les vêtements déchirés … ce n’est pas exactement ce que je voulais dire … Bref. Graphiquement Senran Kagura est plutôt joli avec des décors parfois magnifiques comme celui de la cascade mais il y en a de nettement moins agréables comme le terrain de foot. Les personnages sont très bien animés et souvent avec un design impeccable, respectant certains codes et armes que l’on peut espérer d’un jeu d’action avec des ninjas. Les transformations à la Sailor Moon ont également plus d’intérêt que de voir votre personnage nue, il sert à recharger sa barre de vie. Il faudra d’ailleurs souvent surveiller ce point, sachant qu’on peut trouver dans des caisses çà et là des onigiris pour remonter un peu vos points de vie. Vu qu’il y a en tout une dizaine de personnages jouables, cela fait également une dizaine de style de combat et de techniques très différents qui donne un bon coup de peps au gameplay. Que 10 personnages, me direz-vous ? En fait il y a 5 personnages par école (les bons ou les mauvais shinobi) et pour chaque école il y a 42 missions à terminer. Cela fait une durée de vie déjà bien acceptable. Et comme il n’y a pas que le combat dans la vie, le jeu vous propose plein de choses pour vous occuper.

Il y a la possibilité de totalement customiser vos personnages, et même de voir ces customisations dans toutes les cinématiques. Bon, cette partie ne m’a pas plus intéressé que çà mais elle a le mérite d’être présente pour les plus … acharnés, disons ? Il y a également beaucoup de secrets à débloquer comme des artwork … oui, vous vous imaginez bien ce que c’est, des musiques ou des vidéos. Il y a aussi des missions supplémentaires que l’on débloque au fur et à mesure du jeu. Le jeu peut également avoir de longues phases de dialogue/texte pour faire avancer l’histoire. On peut à chaque instant relancer un entrainement et voir le statut de chaque personnage, ses stats, … Les voix sont en japonais et très bien réalisées, les musiques sont chouettes, non vraiment ce n’est pas mal. Le seul vrai point négatif est que par moment la caméra arrive à aller aux fraises lorsqu’on est dans un coin ou un espace exigu. Mais vraiment, c’est la seule chose qui m’a géné. Après, concernant l’histoire … on aime ou on n’aime pas mais je pense que peu de gens vont acheter ce jeu pour profiter de l’histoire … oui oui, vous m’avez bien compris.

En conclusion

Malgré son aspect petite culotte et vêtement déchirés, Senran Kagura Burst Re:Newal est plutôt un bon jeu. Simple d’aspect mais avec une vraie personnalité, un bon gameplay et une durée de vie conséquente, le tout tient plutôt bien la route. Et, à vrai dire, au bout d’un moment la partie fan service devient plus une blague que quelque chose que l’on regarde d’un œil torve. Aussi, n’hésitez pas à l’essayer car je trouve le résultat plutôt sympathique.

Par YellowMan

Retrogamer, fan de SEGA depuis toujours et spécialiste des jeux de combats.

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