Test – SEUM Speedrunner from Hell : Le Metal, c’est un style de vie !

Alors imaginez-moi lorsqu’on me demande si je serais intéressai de tester un jeu, plein de music Metal, où un metalleux se greffe la main du diable et le pourchasse en enfer pour récupérer ses bières … OUI QUE JE VEUX LE TESTER BON SANG DE BONSOIR!!!!!

Par le pouvoir de la sainte bière …

Imaginez ça, vous êtes calmement dans votre canapé, une petite mousse à la main en pleine écoute un bon vinyle d’Iron Maiden (par exemple). Le pied intégral, non ? Et d’un coup on vous glisse un colis sous la porte. Un vinyle ? Ecoutons ça. Mais voilà que Satan himself apparaît, vous pique vos bière et vous coupe la main de son épée. N’écoutant que votre courage, vous lui rendez la pareille en arrachant sa main, la greffez à votre panier et allez poursuivre ce voleur dans son trou. Personne ne vole ses bières à un métalleux ! Il est donc l’heure de partir à la chasse en traversant l’enfer pour sauver vos pauvres petites bières qui n’avaient rien demandé à personne.

Avec SEUM je suis passé par différents états. Ne sachant pas à ce moment que le jeu était sorti depuis pas mal de temps sur Steam (honte à moi), j’étais d’abord intrigué par le trailer. Une fois le jeu en main, je m’amusais comme un fou jusqu’au moment où la difficulté m’a rendu fébrile. Enfin, une fois le jeu terminé, je l’ai laissé quelques heures … avant de m’y replonger à pieds joints, le sourire aux lèvres. Vous dire que j’ai aimé SEUM n’est pas assez fort : je l’ai adoré, littéralement. Et ce du début à la fin. Le jeu en soi est extrêmement simple mais le gameplay est très intéressant car il est basé sur la vitesse et le dépassement de soi. Tout se fait d’une seule main, littéralement. Votre main démoniaque a une capacité de base qui est de tirer des boules de feu en arc de cercle (vive la gravité) tandis que vous avez la capacité de courir et de sauter. Voilà, pour vous c’est à peu près tout. Les boules de feu sont assez utiles car elles permettent d’abord d’enclencher des interrupteurs. Ceux-ci sont souvent assez difficiles d’accès et nécessitent de viser juste. La boule de feu peu aussi briser certain murs et faire apparaître ou disparaître des plateformes fantôme.Et pour ce faire vous serez heureux d’apprendre que vous avez un bullet time qui permet de viser au mieux. Ensuite vous pouvez également obtenir quatre sortes de pouvoirs qui eux aussi.

Cela risque de faire un peu mal si on se loupe

Force bleue, rouge, verte et blanche

Ces pouvoirs s’utilisent exactement comme les boules de feu et ont la même dynamique. Le pouvoir bleu  vous permet de vous téléporter. La téléportation se fait lorsque votre boule d’énergie touche quelque chose où lorsque vous relancez votre pouvoir. Si le pouvoir vert permet de voler, le  rouge permet de créer des plateformes et ces trois premiers pouvoirs peuvent aussi activer le bullet time. Le dernier pouvoir, le blanc, permet de revenir en marche arrière rapide exactement là où vous l’avez activé. Mais si les pouvoirs sont des plus pratiques, il faut surtout jouer avec les niveaux qui vont du plus simple au plus grands et complexes. Le jeu se déroule sur une petite centaine de niveaux dont certains sont à débloquer en trouvant toutes les bières cachées dans les niveaux de base et les tranches de bacon cachées dans les niveaux débloqués par les bières. Tous les niveaux sont divisés en étages qu’il faut descendre jusqu’à atteindre … vous verrez bien quoi mais c’est une surprise étonnante.

Mais revenons un peu sur le déroulement du jeu. Comme annoncé dans le titre le jeu est un FPS mais qui se joue en mode speedrunner. Vous devrez souvent recommencer de nombreuses fois les niveaux pour trouver la meilleure façon de les jouer pour arriver au bout avant que le chrono ne se termine. Mais plus encore, si vous voulez battre le temps démoniaque il faudra souvent trouver les raccourcis ou méthodes pour grappiller de précieuses secondes. Vous serez d’ailleurs souvent étonné de voir les meilleurs temps de speedrun de chaque niveau, vous triturant le cerveau à vous demande comment ces joueurs ont pu faire. Car en plus il y a des pièges partout, des piques, des lames, des boules de feu, des trous et plein d’autres choses. Parfois c’est même tout le niveau qui est mobile rendant l’expérience de jeu un peu frustrante si on reste trop longtemps bloqué sur un niveau. Mais gardez courage.

Mais quand même je regrette une chose : SEUM n’est clairement pas bien adapté pour une manette. On sent que je leu devait être super précis au clavier/souris mais la manette l’est nettement moins ce qui aura été ma plus grande cause de frustration. Sans le mode bullet time, il est impossible de voir la fin du jeu et pourtant j’ai essayé. Je n’ai utilisé le bullet time qu’à partir du niveau 32 ou 35. Tout ce moment a été assez difficile mais en le refaisant pour obtenir les bières cachées, le bullet time change complètement la done. Ce qui fait qu’il y a chaque fois trois façons d’appréhender un niveau : à la cool pour chercher la bière cachée, avec le bullet time pour arriver au bout du niveau et sans bullet time pour se prouver qu’on peut le faire. Mais dans tous les cas, c’est toujours un vrai régal d’autant que la musique métal qui accompagne le jeu est très bien rythmée et que Satan et votre héros s’invectivent parfois pendant les niveau (c’est hilarant par moment).

 

En conclusion

Franchement, que reprocher à SEUM – Speedrunner from Hell ? Juste une maniabilité à la manette pas assez précise mais qui se compense totalement avec le bullet time. Autrement c’est purement jouissif malgré une difficulté très poussée mais qui met un sourire jusqu’aux deux oreilles lorsqu’on la bat.

Par YellowMan

Retrogamer, fan de SEGA depuis toujours et spécialiste des jeux de combats.

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