Test – Skylanders SuperChargers : course de folie sur les Skylands

Le succès des Skylanders n’est plus à démontrer et comme chaque année nous avons le droit à un nouveau jeu. Mais alors que le concept de base n’évolue pas, il faut bien y apporter un peu de renouveau et c’est là qu’arrive l’idée de donner des véhicules à nos petites créatures. Une nouveauté qui peut paraître opportuniste et sans grande originalité, mais force de constater qu’on peut vite se faire un avis différent.

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Un peu comme toujours

Sans grand étonnement le principe de Skylanders SuperChargers reste forcément le même que ses prédécesseurs. Si vous étiez déjà au courant de comment fonctionne le portail et ses figurines, ce ne sera donc pas une grande surprise si l’on vous dit qu’il n’y a aucun changement de ce coté là. Déposer une créature sur le socle la fera apparaître à l’écran et il sera alors possible de jouer avec elle. Toutes les anciennes figurines sont compatibles et la seule exception viendra du fait que cette année il y aura deux figurines exclusives aux machines de Nintendo, et qui sont en faite un mélange d’Amiibo et de Skylanders. Ce qui fait qu’elles ne seront pas utilisables en dehors de la Wii U, de la 3DS et de la Wii.

Il faut dire qu’avec déjà plus de 300 figurines à son actif la franchise n’a plus grand-chose à prouver de ce coté là. Mais cela ne leur empêche pas de rajouter plus d’une vingtaine de figurines, dont certaines inédites. Pour autant ce sera surtout les 20 nouveaux véhicules qui happeront toute notre attention. En plus de posséder des caractéristiques élémentaires, ces engins ont trois types différents : terrestres, aériens ou aquatiques. Chaque engin possède aussi une figurine qui lui est associé et qui augmente sa puissance quand on les utilise ensemble. Dans le starterpack de base, il y a par exemple le personnage de Spitfire qui est assigné au Hot Streak qui est bien entendu inclus dans la boite.

Le pack de démarrage comprend tout ce qui est nécessaire pour arriver au bout de l’aventure sans encombre. La cinquantaine de niveaux dont dispose Skylanders SuperChargers offre comme d’habitude une durée de vie qui s’écoule sur la dizaine d’heures, mais c’est sans compter sur tous les petits à coté. Comme bien souvent le scénario du jeu n’est qu’un énième prétexte à une aventure pour sauver les Skylands qui doivent faire face aux mauvaises intentions de Kaos. Heureusement la progression est vraiment bien rythmée et on alterne entre les séquences de plate-forme et celles en véhicule sans aucun temps mort.

Les phases de plates-formes sont assez classiques
Les phases de plates-formes sont assez classiques

Rien n’a grandement changé

Le cheminement du jeu n’a pas spécialement évolué sur cet épisode. Il est toujours question d’avoir des cinématiques pour nous plonger au sein de l’aventure, avec un point central qui se trouve être cette fois l’Académie Skylanders et à partir duquel on pourra accéder aux améliorations des personnages, jouer aux mini-jeux ou encore continuer notre avancé dans les chapitres. Comme souvent une flopée de bonus sera à récupérer durant le jeu. Entre les chapeaux pour nos Skylanders, les trésors légendaires et le jeu de kystones qui refait encore une fois son apparition, le contenu déblocable est tout simplement ahurissant et aura de quoi nous donner le tournis. Il est juste dommage de voir qu’il faudra encore une fois mettre la main au porte-monnaie si l’on veut avoir accès à toutes les zones du jeu. Car même en ayant des figurines de chaque élément, il est indispensable d’avoir un véhicule de chacun des trois types.

Un procédé regrettable, surtout qu’avec seulement le pack de démarrage il est impossible de profiter entièrement de tous les défis. Un bon paquet des niveaux ou missions secondaires ne sont pas accessibles car si on ne possède pas le bon véhicule. Ce qui est vraiment dommage car les courses aérienne et sous-marine sont probablement les plus intéressantes. Celles sur terre ne sont pas en reste non plus, mais offre peut-être un peu moins de diversité en terme de raccourcies et de pilotages. Il ne vous sera donc pas étonnant d’apprendre qu’une bonne partie des courses pourra seulement être débloquée en achetant un pack Action vendu séparément.

En contrepartie, peut-être dans une envie de compensation, les véhicules pourront être améliorés en trouvant divers bonus durant l’aventure. Trois différents composants pourront être changés, tandis que dans le quatrième on pourra mettre quelques piécettes pour augmenter l’efficacité de l’arme ou du bouclier. Ces modifications seront enregistrées dans la puce NFC du véhicule, comme c’est le cas avec les autres figurines. On pourra donc les réutiliser plus tard, que cela soit sur son propre jeu ou sur celui d’un ami. Encore une fois le joueur pourra passer de longs moments à essayer de tout réunir, en optimisant ainsi le plus possible son engin pour le rendre de plus en plus performant.

Les passages de courses sont vraiment jouissives et amusantes
Les passages de courses sont vraiment jouissives et amusantes

Au bout de la course

Parler convenablement de toutes les choses dont est constitué ce Skylanders SuperChargers prendrait bien trop de temps. Mais la nouveauté dans ce volet étant l’ajout des courses, il est donc normal de s’y attarder un peu. Surtout que leur ajout apporte vraiment de la fraicheur au concept d’origine et pas mal de renouvellement durant l’aventure, même si à la base cela n’en manquait pas vraiment. En plus d’intégrer des phases de course poursuite durant la campagne principale, on débloque assez rapidement un mode dans lequel on pourra affronter d’autres pilotes, et qui sera même accessible au menu de démarrage. Il sera même possible d’y jouer à deux l’un contre l’autre ou alors, en coopération sur le même véhicule. Et le jeu en ligne étant également supporté, ce serait dommage de s’en priver.

Si vous avez déjà joué à un Mario Kart dans votre vie, les phases de course ne  seront donc pas trop dépaysantes. Les sensations de pilotage sont très arcade et la prise en mains se fait sans récalcitrance. On aurait tout de même aimé un peu plus de folie au niveau des bonus à ramasser et à utiliser contre les autres joueurs, puisqu’entre le bouclier, l’accélération passagère et les ralentisseurs de temps, il n’y a pas grand-chose de très original. Surtout que les objets sont utilisés automatiquement dès qu’on les ramasse, ce qui nous empêche vraiment d’élaborer une stratégie d’attaque ou de défense. Néanmoins la variété va pouvoir être trouvée du coté des circuits qui arborent plusieurs thèmes différents, en plus d’être assez agréable à l’œil. Un chouette travail d’animation a été opéré sur les décors et malgré tout on ne ressent aucuns ralentissements, même durant les parties en écran splitté.

Pour les modes de jeu disponible dans les courses, il faudra se contenter de la course unique, de la course en ligne et du contre-la-montre. Trois autres modes sont déblocables mais uniquement en achetant un pack élémentaires. Dans la Coupe Miroir vous allez pouvoir refaire les circuits du jeu, mais à l’envers. Dans la Coupe Maléfique il s’agira d’un championnat de quatre courses et dans Poursuite de Boss, il sera possible d’affronter les boss de l’aventure principale durant une course. Il est véritablement dommage de voir qu’il faut encore une fois débourser de l’argent pour avoir accès au contenu le plus intéressant, mais on peut tout de même nuancer cela en se disant que c’est loin d’être une obligation. Le reste du contenu est bien asses conséquent pour se permettre de passer à coté.

 

En conclusion

Qui l’aurait cru, les idées les plus simples sont parfois les meilleurs. Après l’épisode Trap Team qui aura eu du mal à convaincre avec son système de cristaux, voilà que l’ajout de véhicules arrive sans mal à renouveler l’intérêt qu’on pouvoir avoir pour la franchise Skylanders. Le contenu toujours aussi conséquent et une durée de vie extensible, notamment si l’on a le malheur d’investir dans encore plus de pack et de figurines, font de Skylanders SuperChargers un épisode incontournable si on aime la licence ou qu’on souhaite s’y intéresser.

Par Cédric Fischer

Rédacteur en chef

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