Après le désaveu de Kinect par Microsoft, il ne faut pas spécialement s’attendre à ce que l’accessoire soit grandement mis en avant dans les productions à venir. Au mieux, on va voir apparaître des jeux dont le développement à été lancé il y a de ça plusieurs mois, au lancement de la Xbox One. Slice Zombies for Kinect entre clairement dans ce cas de figure et il y a fort à parier qu’il s’agit d’un des derniers représentants de son genre.
Trop simple à comprendre
Il existe des jeux qui n’ont pas besoin d’explication ou alors, quasiment pas. C’est le cas de Slice Zombies qu’on pourrait qualifier comme un ersatz de Fruit Ninja. Sauf qu’ici les fruits sont remplacés par des Zombies. Pour faire simple, vous allez devoir gesticuler devant votre écran pour tenter de couper les zombies qui vont être lancés de tous les cotés. L’idée étant de faire le plus de points possible avant que le compteur ne se termine et accessoirement, de survivre. Car si on rate par mégarde un zombie, celui-ci nous fera perdre une vie. Et comme ces dernières ne sont au début qu’au nombre de trois, autant dire qu’on peut les perdre très rapidement si l’on ne fait pas attention.
Au milieu de cette farandole de zombies, il faudra également toucher des pièces de monnaie qui nous serviront ensuite dans le boutique du jeu. Rien de révolutionnaire de ce coté là, puisqu’on pourra forcément y acheter des éléments décoratifs pour nos partie ou alors, rajouter des nouveaux bonus. Ainsi on pourra modifier le décor de fond ou l’apparence de nos mains sur l’écran. Des power-up pourront aussi être acheté, comme des multiplicateurs qui apparaitront sous forme de mains animées qu’il faudra trancher. Si cela reste intéressant sur le principe, le souci majeur qu’on va rencontrer c’est que ces objets coutent rapidement très cher. Et quand on sait que Slice Zombies for Kinect souffre de pas mal de défauts, cela ne nous donne pas du tout envie de s’y investir pour tout rafler dans la boutique.
Zombies encore et toujours
Si le concept de Slice for Zombies aurait pu amusant, surtout que son coté cartoon est plutôt plaisant. C’est une toute autre histoire quand on se plonge vraiment dans une partie. La première chose frappante est que le jeu dispose seulement d’un seul et unique niveau, qui ne fait que se répéter en boucle. Le joueur prendra en expérience et en niveau, ce qui débloquera de nouveaux zombies, mais cela n’évoluera pas plus que ça. Mais l’autre problème et qui rend le jeu lourdingue, c’est que la reconnaissance des mouvements est parfois approximatif. Si cela peut passer durant la partie, même s’il faut parfois être très près du Kinect pour remplir entièrement l’écran avec nos mains. Le souci vient plutôt de la navigation dans les menus qui devient parfois pénible car le périphérique ne trouve pas notre main. Ce qui a la longue peut vraiment devenir frustrant, au point qu’on laisse vite tomber.
Avec un seul mode de jeu et une absence de pouvoir y jour à deux, Slice Zombies n’a pas grand-chose pour lui. Alors si en plus on y rajoute une bande-son inexistante, cela devient quasiment l’hécatombe. C’est rigolo cinq minutes de trancher des zombies dans tous les sens et y déceler les clins d’œil à la culture populaire, comme avec le zombie Zario ou celui qui prend l’apparence du Doc Brown de Retour vers le futur, mais cela ne suffit pas pour relancer notre intérêt sur la longueur. On s’ennuie rapidement et seul ceux qui voudront faire la chasse aux succès faciles, arriveront à avoir la patience d’aller jusqu’au bout. Les autres en contrepartie, lâcheront l’affaire assez vite.
En conclusion
Pas besoin de tourner autour du pot pour comprendre que Slice Zombies ne vaut pas vraiment le coup. Au mieux cela pourra amuser un peu nos bambins durant une petite heure, mais ce serait cher payer pour pas grand-chose. Aussi bien sur la forme que sur le fond, le jeu n’a rien pour nous épater et seul les amateurs de succès y trouveront quelque chose à faire durant deux ou trois heures. Slice Zombies for Kinect accumule bien trop de défaut pour être réussir à nous convaincre plus que quelques minutes.
