Test – Super Bomberman R : Boum, quand notre ennemi fait BOUM ! (PS4)

Il est de retour après tant de temps, Bomberman revient sur nos consoles. Après les classiques de l’époque 16 bits et les expériences … de Konami (et pas Capcom, désolé) avec ce personnage, il semble que le retour à la formule classique soit devenu une évidence pour tout le monde. Encore faut-il être à la hauteur de la légende.

Cartoon ou réaliste ?

Le monde des Bomberman est en paix mais cela n’empêche pas le Bomberman blanc de continuer à s’entraîner avec ses frères et sœurs au cas où. Enfin, s’entraîner … Disons qu’ils n’ont pas tous cette priorité. Mais voici arriver un nouveau méchant, qui a pour ambition de devenir le maître de l’univers. Pour ce faire, il décide de récupérer 5 méchants Bomberman à la casse et les mets en première ligne de son plan d’invasion. Et ce plan fonctionne vu que les 5 premières planètes de la galaxie sont tombées sous leurs assauts. L’équipe des gentils Bomberman vont devoir aller libérer ces planètes l’une après l’autre pour enfin se défaire du gros vilain pas beau très méchant. Voilà, voilà. Ah, en parallèle vous aurez aussi un tournoi galactique dans lequel vous devrez incarner un Bomberman Dracula aidé d’un Bomberban Pyramid Head et d’autres laquais. Heureusement qu’un erzats de Simon Belmon et quelques autres personnages tirés des licences de Konami (et pas Capcom, désolé) seront de la partie.

Alors, la première chose qui va vous marquer est la différence visuelle entre les cinématiques et le jeu. Les cinématiques sont très cartoons tandis que tout le reste (menus et jeu) fait bien plus sérieux (réaliste ?). Cela fait un décalage certain qui ne plaira pas à tout le monde. Ensuite, le jeu se divise en 3 modes : le mode histoire, les combats pour le grand prix et le multi. Je ne vais pas plus vous parler du mode histoire ou du tournoi alors allons directement dans l’aspect technique et gameplay. Comme dit plus haut, le jeu veut retourner à ses origines en proposant un style visuel très proche des versions de la grande époque tout en respectant le gameplay simple que les fans adorent. Ettttt … disons que ça passe moyen. Techniquement le jeu est bien réalisé mais l’aspect visuel manque cruellement de clarté. Déjà, on peut choisir entre une vue droite ou légèrement inclinée mais dans les deux cas la lisibilité de l’action n’est pas vraiment optimale. Et dans ce genre très spécifique de jeu, c’est LE défaut que l’on ne peut pas laisser passer. Ne pas bien voir un ennemi est difficilement acceptable si le jeu nous demande autant de stratégie que de réflexes. Et comme certains niveaux sont composés, le jeu va suivre au mieux votre personnage avec les mêmes soucis de lisibilité suivant les niveaux.

Ca bombe de partout

Du classique mais avec un peu de piquant sur la fin

Sinon, concernant le gameplay on reste dans du classique bon enfant. On pose des bombes, on engrange des bonus et on avance dans les niveaux. Ce sont les bonus les plus classiques qui vous sont proposés comme aller plus vite, poser plus de bombes, augmenter la puissance des bombes, lancer une bomber ou que les explosions traversent les murs. Les niveaux s’enchaînent en vous demandant d’éliminer tous les ennemis, de trouver des clés ou encore d’enclencher des interrupteurs. Un petit plus est que certains niveaux vous proposent des élévateurs ou des plans inclinés mais pareil que pour le reste ce n’est soit pas assez exploité, soit la lisibilité du jeu en prends un coup dans l’aile. La difficulté du jeu est toute relative car en soit il est assez simple d’accès et les ennemis vont juste se promener sur l’aire de jeu. Mais il reste qu’il y a un challenge intéressant à relever pour voir la fin du mode solo sachant que celui-ci peut être fait à deux joueurs. On a bien sûr des boss qui se tuent en un coup malheureusement mais qui ensuite se transforment en énormes ennemis beaucoup plus amusants à vaincre.

Je ne parlerais énormément pas des modes multi qui reste un énorme classique si ce n’est pour dire qu’il est bien mais sans plus. Je ne parlerais pas non plus du mode grand prix qui nécessite de jouer en réseau (et je ne joue jamais en réseau) mais qui autorise d’avoir des pouvoirs à attacher aux personnages. Ah, on peut aussi acheter des skins et accessoires pour les modes multi et grand prix avec la monnaie du jeu que l’on gagne au fur et à mesure de ses victoires. Et cet argent virtuel peut être aussi utilisé comme continue dans le jeu et CA c’est une bonne idée. Rendre le jeu moins facile en limitant l’accès aux continues (en mode histoire) et forcer le joueur à recommencer et ainsi à s’améliorer est LE point positif que je retiendrais de ce Super Bomberman R. Et on va terminer avec l’aspect sonore totalement oubliable, et surtout pendant les cinématiques où quasi aucun personnage ne semble croire à ce qu’il raconte.

 

En conclusion

Bomberman est de retour mais a pris un sacré coup de vieux. Un nouveau style graphique pas super joli est couplé avec des problèmes de lisibilité d’action et un jeu un peu poussif. J’espérais beaucoup en voyant les cinématiques mais finalement, je pense que ce Super Bomberman R ne sera qu’un essai mal transformé.

Par YellowMan

Retrogamer, fan de SEGA depuis toujours et spécialiste des jeux de combats.

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