Test – Super Galaxy Squadron: Retour du Shmup oldschool

Les années 90, l’âge d’or des Shmups, mon style de jeu favori qui est en voie de disparition aujourd’hui. Mais heureusement, certains éditeurs et surtout des indépendants prennent le risque de sortir quelques rares titres. C’est d’ailleurs le cas de Super Galaxy Squadron qui touche la fibre nostalgique aux fans du genre. Mais est-il aussi bon que ses aïeux?

Super Galaxy Squadron-head

 Le Shmup n’est pas mort…

Bien que ce type de jeu purement arcade peut très bien se passer d’histoire, Psyche Studios a quand même pris un soin particulier à planter le décor. L’action se déroule dans le futur dans lequel les « CETI », une race extraterrestre, est entrée en contact avec les humains. Si dans un premier temps ces deux peuples échangent des relations plutôt amicales, de petits groupes d’extrémistes commencent à semer le doute et le désordre dans les deux communautés, déclenchant des conflits à grande échelle. L’intrigue est relayée par des petites séquences entre les six tableaux que compose le mode « Histoire ». C’est un système intéressant même si on regrette un background un chouïa plus étoffé. Super Galaxy Squadron est développé par Psyche Studios et édité par New Blood Interactive et perçu comme un Shmup classique d’après le développeur, mais moi je le vois plutôt comme un manic shooter car il en a toutes les caractéristiques. C’est pas moins de quatorze vaisseaux avec des statistiques et « Hyper » différents que vous pourrez utiliser pour poutrer du Ceti. Ce riche panel vous permettra de tester les différentes possibilités de puissance de feu qui s’offrent à vous et ainsi choisir celui qui vous correspond le mieux.

Deux types de jeu s’offrent à vous, dont un assez intéressant pour se faire la main avec notre flotte, le mode Endless. C’est un mode de scoring où le niveau de difficulté augmente au fil du temps et c’est un excellent moyen pour voir l’évolution des différents vaisseaux, leurs réactions au gameplay, ainsi que leurs capacités Hyper. La balance des capacités change suivant que votre vaisseau soit offensif ou défensif déterminant votre gameplay. Dans le mode Campagne en revanche, vous allez échelonner les six chapitres avec une difficulté accrue et un face-face de boss à chaque fin de niveau. La conception des ennemis est assez variée dans leurs designs, mais en revanche pas dans leurs patterns, car seulement certains tentent de se déplacer (en général les plus petits), représentant un plus grand défi d’éliminer la chaîne. Les Boss sont plutôt passifs, en misant plus sur leurs puissances de feu et spammant l’écran de boulettes multicolores avec à quelques occasions, des petits vaisseaux ennemis utiles pour augmenter votre barre d’hyper. D’ailleurs, le challenge est de tenir le coup dans cet enfer chromatique, car leurs barres de vie est assez conséquentes et il faudra vous armer de patience avant d’en arriver à bout.

Super Galaxy Squadron 4 Super Galaxy Squadron 9

Vision de Cauchemar…

Effectivement, le jeu pourrait se résumer à ça, non pas parce que c’est moche, tout du contraire, mais parce que si vous n’êtes pas vigilant et réactif votre écran peut devenir votre pire ennemi (ou vos yeux…). C’est le point noir du jeu, car chaque vaisseau est associé à une couleur différente pour ses projectiles troublant vite la lecture des différents patterns et de la vision globale, d’autant plus que certains astéroïdes sont aussi considérés comme des projectiles et donc un élément de plus à éviter. On peut choisir la difficulté entre normal ou hardcore suivant nos compétences dans ce style de jeu et ce dernier mode demande quand même du skill car on est vite dépassé par les évènements. Mais rassurez-vous, car plus il y a d’ennemis à l’écran, plus il y a de chance qu’ils droppent des crédits pour augmenter votre barre d’hyper ou des upgrades pour vos armes principale et secondaire ainsi que votre hyper, ce qui est le cas assez régulièrement.

La hit-box de votre vaisseau est assez petite, ce qui facilitera votre progression dans la pléiade de boulettes. Un combo peut être déclenché quand on enchaîne les victimes sous notre feu avec un coefficient multiplicateur qui au maximum augmentera grandement votre scoring. Si toutefois, nous sommes touchés, pas de conséquence radicale, vous perdrez juste une partie des items d’upgrade et ce sera le facteur chance qui décidera pour vous à récupérer ces items puisqu’ils flotteront un certain temps aléatoirement dans l’anarchie des tirs nourris de boulettes multicolores. Les commandes répondent à la centième de seconde près et vous pouvez utiliser votre clavier, mais il est plus recommandé de prendre une manette et encore mieux une manette d’Xbox 360 dont le stick vous donnera une plus grande liberté de mouvement.

Personnellement j’ai retrouvé cette patte graphique que pouvait donner la MegaDrive ou la PC Engine, car Super Galaxy Squadron utilise un style graphique pixellisé de cette époque avec des sprites grandioses et très colorés, le tout animé en 60 fps, s’il vous plait! Et si vous faites attention aux screens qui ornent cet article, vous pourrez reconnaître un sprite ressemblant au célèbre Xevious. Cette orgie graphique est rythmée en musique chiptune de bonne facture nous immergeant vraiment dans l’ambiance de ces années Shmup.

 

En Conclusion

Psyche Studios a fait là un travail remarquable, une excellente fusion entre le moderne et le oldschool avec une grande qualité graphique et de gameplay. Ce jeu va ravir les fans du genre et rallumer la flamme de la nostalgie du Shmup des années 90 pour d’autres… Oui Psyche Studios prouve encore une fois que le Shmup n’est pas mort et que l’on peut encore sortir des pépites du genre sans être chez Cave.

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Catégorisé comme Tests Étiqueté

Par Dageta

Membre de MO5.com, collectionneur dans l'âme et fervent défenseur du patrimoine vidéoludique.

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