Test – Transformers Devastation : Autobots, transformations !

Houlàààà, Transformers a bercé mon enfance mais aussi celle de beaucoup de gens. Les films de Michael Bay ne sont pas mal même s’ils décroissent en qualité à chaque épisode selon moi. Mais là, faire un jeu vidéo sur la vieille série de dessin animé tout en gardant son style graphique et tout et tout était un sacré challenge. Mais lorsqu’on voit que c’est PlatiniumGames, ceux à qui on doit entres autres Bayonetta, m’a vivement tenté de m’essayer à ce jeu.

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Optimus, Megatron, une grande histoire d’amour

L’histoire de Transformers Devastation se place dans une ville quelconque des USA (pour changer) et quelque chose s’attaque à cette ville pour la terra former façon Transformers. Bien sûr, Megatron est derrière tout cela et il a découvert un très ancien vaisseau enfoui sous la ville qui permet de lancer la transformation de la terre en nouvelle Cybertron. Pour se faire, il va pouvoir contrôler les Insecticons et leur donner assez d’énergie pour effectuer en une journée ce travail de titan. Heureusement, Optimus et les Autobots sont là pour défendre la planète bleue et mettre des bâtons dans les roues crantées de Megatron et de ses Decepticons. Et, bien évidemment, cela annonce des dizaines et des dizaines de combats enchaînés contre certains des ennemis les plus inoubliables de la série télé de l’époque comme Sound Wave, les Constructicons, Star Scream et j’en passe. En un mot comme en 100, on dirait un ensemble de plusieurs épisodes de ce vieux dessin animé et ce n’est pas pour me déplaire.

Alors, comme on peut le remarquer d’emblée la direction artistique du jeu a tenu à respecter au plus près le style graphique des dessins animés originaux. Cela se voit autant par le design général qu’à cet utilisation du cellshadding pour donner un effet plus cartoon. De plus, les anciens design des Transformers sont utilisés ce qui donne, selon moi, beaucoup mieux qu’avec les dernières séries qui sont justes … moches. Donc, le premier contact est très bon, surtout que l’ambiance musicales et même les voix des personnages (voix anglaises on s’entend) sont elles aussi reprises du dessin animé original. Nostalgie quand tu nous tiens … L’histoire aussi est assez proche de ce que l’on avait à l’époque dans les dessins animés même si les humains n’apparaissent nulle part dans le jeu. Seuls les Transformers sont visibles, ce qui semble étrange surtout dès que la ville est sauvagement attaquée et partiellement détruite. Mais continuons notre critique.

Transformers Devastation est un beat ‘them all en 3D assez classique dans sa construction qui emprunte quelques éléments à Bayonetta (du même studio). Le rythme est très soutenu et l’action est très fluide. On retrouve plusieurs éléments tirés de Bayonetta justement comme le witch time qui permet d’avoir quelques secondes de temps suspendu si vous arrivez à éviter un coup ennemi au bon moment. On a une arme à assigner à chacun de vos robots disponibles, deux armes de mêlée et deux armes de tir, que l’on peut switcher en utilisant la croix de direction. Chaque arme peut avoir une influence dans votre façon de combattre et dans ses effets envers les ennemis.

Il y a également un système de combos assez léger  qui aurait pu être beaucoup plus développé. Il fonctionne bien mais semble un peu limité à mon diapason.Heureusement que les combos assez longs (entre 3 et 6 coups en moyenne) permettent de lancer une attaque où votre robot se transforme en véhicule. Certains mouvements spéciaux sont aussi présents comme foncer en mode véhicule, car oui on peut se transformer à volonté, et effectuer un coup de poing à pleine vitesse qui peut être enchainé par une attaque en mode véhicule. Donc, point de vue Gameplay il y a de la matière. Mais là, je vais commencer à attaquer les points qui m’ont déplu dans ce jeu et malheureusement, il y en a certains assez problématiques.

Ho, le joli petit dinosaure
Ho, le joli petit dinosaure

Il se passe quoi, là, à l’écran ???

Bon, je vais directement taper du pied dans la fourmilière avec le plus gros souci de ce jeu : la caméra. Celle-ci a probablement été codée avec les pieds et même si on peut la gérer avec le stick gauche, elle prend toujours plaisir à faire n’importe quoi. Dès qu’il y a plusieurs ennemis en même temps, et principalement dans les derniers combats de boss, l’action devient absolument incompréhensible. Entre les robots ennemis ou les bâtiments qui vous cachent la vue par moment et ne deviennent transparent qu’à une certaine proximité, les mouvements de la caméra qui ne savent pas quoi faire entre suivre votre personnage ou son ennemi et l’action sur-vitaminés, on finit par avoir quelque chose d’illisible à l’écran ? On peut me dire que ce n’est pas le cas la plupart du temps … et même là je dirais que si.

Transformez-vous en véhicule et essayer de passer entre les buildings pour voir. La caméra va tourner un peu mais vous serez vite avec la caméra de profil au lieu de vous suivre, rendant complexe la conduite. Mais c’est la même chose en mode robot de toute façon. Simple exemple de réaction venant d’un témoin de ma dernière partie : Il est où l’ennemi ? Pourquoi tu es en l’air ? Ah, tu as été touché ? Mais par qui. Ah, je le vois … ben plus maintenant. Pourquoi on te voit de dessous. C’est quoi ces éclairs partout ? Mais qui te frappe et de quel côté, là ? Attends, t’es mort ? Mais j’ai rien compris ????.

Ce petit monologue a été pris sur le vif pendant l’avant dernier combat contre Megatron et je vous jure que je n’exagère même pas. Mais attention, le jeu est quand même jouable mais ce n’est pas super agréable de gérer la caméra constamment et les effets spéciaux et explosions, fort nombreux, n’aident pas à se repérer. Ensuite, je trouve regrettable le manque d’environnements. Il y a la ville, le pont près de la ville et le vaisseau souterrain. On me dira qu’il y a aussi Cybertron mais il n’y a aucune différence avec le vaisseau. C’est dommage quand même. Enfin, la durée de vie du jeu est assez légère avec un petit 6 à 7 heures de jeu. Bon, le jeu en soi est sorti à petit prix mais bon, c’est un peu dommage. Sinon, qu’est-ce qui ressort de Transformers Devastation ? Mon enthousiasme du départ s’est graduellement transformé en un ennui lorsque les phases de combat et de recherche ont commencé à se répéter et le derniers tiers du jeu a été un vrai calvaire à cause de la caméra. Sincèrement, je suis assez déçu de ce que PlatiniumGames nous a proposé ici alors que le début semblait tellement prometteur.

 

En conclusion

Franchement, mon côté nostalgique vous dirait que le jeu est quand même pas mal mais avec toute la sincérité dont je suis capable, les dernières heures de jeu m’ont vraiment dégouté. La gestion de la caméra est tellement mauvaise que cela nuit énormément au plaisir de jeu et surtout à la lisibilité de l’action. Au final, on se trouve devant un jeu qui en devient à peine moyen ce qui me désole grandement.

Par YellowMan

Retrogamer, fan de SEGA depuis toujours et spécialiste des jeux de combats.

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