Test – Ultratron : un robot et des flingues

S’il y a bien un genre qui est représenté en ce moment dans la scène indépendante, c’est le twin-stick shooter. Parfois au point d’en faire une overdose, mais cela n’empêche pas à Ultratron d’apparaître sur la grande majorité des plates-formes de téléchargement.

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Un manque d’originalité

Comme tout twin-stick shooter qui se respecte, Ultratron remplit entièrement le cahier des charges. On remplace ici le vaisseau par un robot humanoïde qui se retrouve cloisonné dans une arène, où il va falloir tirer sur des vagues d’ennemis qui arriveront l’une après l’autre. Bien que le jeu ne possède pas de fin en soi, ce sera au joueur d’atteindre le plus haut score possible, en augmentant petit à petit son multiplicateur. Rien de bien difficile à comprendre, puisque c’est un système qu’on va retrouver dans un grand nombre de shmup. Et c’est peut-être là tout le problème, car Ultratron fait dans le grand classique.

Le joueur est balancé dans le jeu, sans vraiment savoir ce qu’il faut y faire. Mais ce n’est pas vraiment un souci, car on peut comprendre assez vite ce qu’on attend de nous. Donc même un néophyte dans cette catégorie de jeu pourra s’y plonger avec facilité. Il suffira de maitriser un peu les déplacements du personnage, qui au début demande un peu de pratique, mais on s’y fait assez rapidement.

Sans grande surprise chaque ennemi abattu va laisser derrière lui de l’argent qui pourra ensuite être distribué dans la boutique, qui apparaît entre chaque vague. C’est ainsi qu’on va remonter nos boucliers si on perd de l’énergie à cause des tirs adverses, mais on peut aussi acheter de nouvelles capacités. Des tourelles immobiles, des bombes ou améliorer la vitesse et cadence de notre robot. Encore une fois, rien de très innovant de ce coté là mais les choix sont tout de même assez diversifiés pour que nos parties ne se ressemblent pas trop.

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Simple comme bonjour

Le gameplay d’Ultratron mise sur le principe de la récompense qu’on essaye sans cesse d’atteindre, celle qui consiste à toujours vouloir aller le plus loin possible. Tout en essayant toutes les possibilités de personnalisation, afin de voir les combinaisons qui peuvent être favorable à notre manière de jouer. C’est dans cette optique qu’on va tentée de traverser les quarante vagues qui vont ponctuer notre progression dans le jeu. L’envie de toujours avancer plus loin, voire pour rencontrer le prochain boss, dans l’espoir de le dézinguer.

Après chaque boss la difficulté augmentera d’un cran, tout en nous permettant au besoin de recommencer à partir d’un point de sauvegarde. Le summum étant de terminer le jeu une première fois, qui consiste à terminer les quarante niveaux du jeu, afin d’entrer dans la deuxième boucle. En plus d’y avoir une horde d’ennemis encore plus agressifs, on pourra aussi y affronter deux boss à la fois. Ce qui comme vous pouvez vous en douter, requiert pas mal de dextérité et de savoir-faire.

Mais malgré tout cela ne suffit pas vraiment. Ultratron à beau être sympathique dans sa jouabilité, on a tout de même un peu de mal à y accrocher. Peut-être à cause de sa grande répétitivité ou de sa direction artistique, un poil daté malgré son inspiration rétro. Mais ce sera surtout son manque d’innovation qui va enfoncer le clou. Même son mode deux joueurs ne suffit pas à relancer notre intérêt sur le long terme. Ce qui est bien dommage.

 

En conclusion

Ce qu’on peut laissé à Ultratron c’est d’avoir un challenge à la hauteur, car l’action peut se montrer frénétique et relativement prenante. Mais il manque tout de même ce petit quelque chose qui fait qu’on aura envie d’y revenir. Sans être foncièrement mauvais, même loin de là, le jeu n’arrive pas à ce qu’on reste agripper à la manette, dans l’envie de se faire une nouvelle partie. Probablement à cause de la redondance de son gameplay et de son grand manque d’originalité.

Par Cédric Fischer

Rédacteur en chef

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